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Maladie veineuse thromboembolique et cancer - 05/05/11

Doi : 10.1016/j.rmr.2011.02.007 
G. Meyer , L. Belmont
Service de pneumologie–soins intensifs, hôpital Européen Georges-Pompidou, AP–HP, faculté de médecine, université Paris-Descartes, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’association d’une maladie veineuse thromboembolique et d’un cancer est fréquente et difficile à prendre en charge.

État des connaissances

Les cellules tumorales expriment le facteur tissulaire et d’autres molécules procoagulantes ; les thromboses sont également favorisées par les thérapeutiques anticancéreuses. Des facteurs de risque de thrombose ont été identifiés chez les personnes atteintes de cancer. Les héparines de bas poids moléculaire sont susceptibles de diminuer l’incidence des thromboses chez des personnes atteintes de cancer mais ces résultats doivent être confirmés. Le traitement de la maladie veineuse thromboembolique au cours du cancer repose sur les héparines de bas poids moléculaire administrées sans relais oral pendant trois à six mois.

Perspectives

Les héparines de bas poids moléculaire sont susceptibles d’augmenter la survie des personnes atteintes de cancer en agissant directement sur la biologie tumorale. Des essais tentent de confirmer cette hypothèse, dans plusieurs types de cancer.

Conclusion

Le traitement des thromboses associées au cancer est bien codifié. Leur prévention au long cours reste à définir. Les propriétés antitumorales des héparines de bas poids moléculaire sont évaluées dans de grands essais thérapeutiques, notamment dans le cancer bronchique.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Introduction

Cancer and venous thromboembolism are frequently associated.

State of the art

Venous thromboembolism is associated with a worse prognosis in patients with cancer. Thrombosis in cancer patients is related to the expression of tissue factor and other procoagulants by tumour cells. Surgery, chemotherapy and antiangiogenic agents are also associated with an increased risk of thrombosis. Venous thromboembolism may be the first manifestation of cancer, the risk being especially increased during the first six months following an unexplained episode of idiopathic thrombosis. Current evidence does not suggest that a systematic screening for cancer after an unexplained thrombosis is associated with a clinical benefit. Risk factors for thrombosis specific to the cancer population have been identified. A recent controlled trial suggests that low-molecular weight heparin may reduce the incidence of venous thromboembolism in patients with cancer. These results need to be confirmed. Treatment of venous thromboembolism in cancer patients is primarily based on low-molecular weight heparin administered for three or six months.

Perspectives

Low-molecular weight heparin may increase the survival of patients with cancer through a direct effect on tumour biology. Several clinical trials are underway to confirm this hypothesis.

Conclusion

Thrombosis in cancer patients is a frequent and difficult to treat condition. The role of long-term prophylaxis remains to be defined. The treatment of venous thromboembolism in cancer patients is primarily based on low-molecular weight heparin. Large clinical trials are currently assessing the effect of low-molecular weight heparin on the long-term survival of patients with cancer.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Cancer, Embolie pulmonaire, Thrombose veineuse, Maladie veineuse thromboembolique, Héparine de bas poids moléculaire

Keywords : Cancer, Pulmonary embolism, Deep vein thrombosis, Venous thromboembolic disease, Low-molecular weight heparin


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Vol 28 - N° 4

P. 443-452 - avril 2011 Regresar al número
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