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L’hypertension artérielle pulmonaire associée au VIH - 25/04/12

Doi : 10.1016/j.rmr.2011.09.050 
L. Savale a, b, , c , F. Lador b, d, X. Jais a, b, c, D. Montani a, b, c, G. Simonneau a, b, c, M. Humbert a, b, c, O. Sitbon a, b, c
a Université Paris-Sud, faculté de médecine, 94276 Kremlin-Bicêtre, France 
b Centre de référence de l’hypertension pulmonaire sévère, service de pneumologie et réanimation respiratoire, hôpital Antoine-Béclère, AP–HP, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart, France 
c Inserm U999, hypertension arterielle pulmonaire, physiopathologie et innovation thérapeutique, 92350 Le Plessis-Robinson, France 
d Service de pneumologie, hôpitaux universitaires de Genève, 1211 Genève, Suisse 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une complication rare, mais potentiellement mortelle du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Elle peut compliquer l’évolution de l’infection par le VIH-1 ou 2, indépendamment du mode de transmission du virus ou du degré d’immunodépression. L’amélioration de la survie des patients infectés par le VIH à l’ère des polythérapies antirétrovirales justifie un dépistage de l’HTAP selon un algorithme précis chez les patients présentant une dyspnée inexpliquée. Dans tous les cas, un cathétérisme cardiaque droit doit être effectué pour établir le diagnostic de certitude d’hypertension pulmonaire. On estime à environ 0,5 % la proportion des patients infectés par le VIH atteints d’HTAP. L’effet bénéfique des traitements antirétroviraux sur l’évolution de l’HTAP associée au VIH n’est pas clairement établi. En revanche, l’époprosténol et le bosentan, traitements spécifiques de l’HTAP ont démontré leur efficacité à court et à long terme avec, chez certains patients, une normalisation de l’hémodynamique de repos. Les autres traitements spécifiques de l’HTAP restent à évaluer dans cette indication. L’avènement des multithérapies antirétrovirales associées au développement des thérapeutiques spécifiques de l’HTAP ont permis une nette amélioration du pronostic des patients infectés par le VIH et atteints d’HTAP, avec une survie d’environ 70 % à trois ans.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Pulmonary arterial hypertension (PAH) is a rare but potentially fatal complication of human immunodeficiency virus (HIV). It may occur in HIV-1 or 2 infection, irrespective of the route of transmission or the degree of immunosuppression. The improved survival of patients infected with HIV in the era of highly active antiretroviral therapy (HAART) justifies systematic screening for PAH according to an algorithm in patients with unexplained dyspnea. In all cases, right heart catheterization must be performed to establish the definitive diagnosis of pulmonary hypertension. The prevalence of PAH is about 0.5% in patients with HIV infection. A beneficial effect of HAART on the course of HIV-related PAH has not been clearly established. In contrast, PAH-specific therapies such as epoprostenol and bosentan have been demonstrated to be efficacious for short- and long-term outcomes in this context. Notably, some patients pulmonary hemodynamics and functional class normalized or near normalized with these treatments. Other PAH-specific therapies remain to be evaluated. The advent of HAART associated with the development of PAH-specific therapies has improved the prognosis of patients HIV-related PAH, with a survival rate of about 70% at 3 years.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Hypertension artérielle pulmonaire, VIH, Traitements, Dépistage

Keywords : Pulmonary arterial hypertension, HIV, Treatment


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Vol 29 - N° 4

P. 491-500 - avril 2012 Regresar al número
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