Place de la distension pulmonaire dans l’exploration des gros fumeurs de cigarettes - 24/01/14

Résumé |
Introduction |
La distension pulmonaire (DP) est devenue une préoccupation principale de la prise en charge de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Objectif principal |
Évaluer la place de la DP dans le diagnostic positif de la BPCO et comme critère de réversibilité.
Population et méthodes |
Trois cent soixante-six hommes fumeurs de plus de 40 paquets-années et âgés de plus de 35ans ont été inclus. Les données pléthysmographiques ont été déterminées avant/après la prise d’un bronchodilatateur (pré-BD, post-BD). Définitions appliquées : BPCO : VEMS/CVF post-BD inférieur à 0,70. DP : volume résiduel (VR) pré-BD supérieur à limite supérieure de la normale. Expressions de la réversibilité : Δvariable=valeurs (post-BD−pré-BD) ; Δvariable %init=Δvariable/valeur pré-BD et Δvariable%réf=Δvariable/valeur de référence. Des changements de 12 %init et de 200mL du VEMS et/ou de la CVF sous-bronchodilatateurs et une diminution de 10 %réf ou 300mL du VR sont considérés comme cliniquement significatifs.
Résultats |
Sur les 85 fumeurs indemnes de BPCO, 68 % ont une DP. Chez les 314 fumeurs distendus et comparativement aux changements du VEMS et/ou de la CVF, le changement du VR détecte plus de répondeurs (54 % pour le VEMS et la CVF contre 65 % pour le VR ; p=0,002). Ce n’est pas le cas chez les 52 fumeurs non distendus (23 % pour le VEMS et la CVF contre 35 % pour le VR ; p=0,09). Chez les 58 fumeurs distendus mais indemnes de BPCO et comparativement aux changements du VEMS et de la CVF, celui du VR détecte plus de répondeurs (24 % pour le VEMS et la CVF contre 71 % pour le VR ; p=0,0001).
Conclusion |
Chez les gros fumeurs, la DP paraît un élément essentiel à inclure comme critère de diagnostic positif de la BPCO et comme critère de réversibilité.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Lung hyperinflation (LH) has become a major concern in the management of chronic obstructive pulmonary disease (COPD).
Main aim |
To evaluate the role of lung volumes in the positive diagnosis of COPD and in the assessment of airway obstruction reversibility.
Population and methods |
Three hundred and sixty-six male smokers over the age of 35 with more than 40 pack-years exposure were included in the study. Plethysmographic data were determined before/after taking a bronchodilator (BBD, ABD). Applied definitions: airflow obstruction: BBD FEV1/FVC<0.70. LH: BBD residual volume (RV)>upper limit of normal. Expressions of reversibility: Δvariable=(ABD−BBD) values; Δinit%=Δvariable/BBD value and Δref%=Δvariable/reference value. A 12%init and a 0.2L increase in either FEV1 or FVC or a 10%ref or – 300mL decrease in RV were considered as clinically significant.
Results |
Over the 85 smokers without airflow obstruction, 68% had LH. In the hyperinflated group (n=314), and compared to changes in FEV1 and FVC, these RV changes detected more respondents (54% for FEV1 and FVC vs. 65% for RV, P=0.002). This was not the case for the group free from LH (n=52) (23% for FEV1 and FVC vs. 35% for RV, P=0.09). In the 58 hyperinflated groups free from airflow obstruction, and compared to changes in FEV1 and FVC, changes in RV detected more respondents (24% for FEV1 and FVC vs. 71% for RV, P=0.0001).
Conclusion |
In heavy smokers, it seems essential to include LH as a criterion for a positive diagnosis of COPD and of reversibility evaluation.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Distension pulmonaire, BPCO, Pléthysmographie, Diagnostic, Réversibilité
Keywords : Hyperinflation, COPD, Plethysmography, Diagnosis, Reversibility