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Enquête de la Fondation du Souffle sur l’usage de la cigarette électronique et du tabac en milieu scolaire - 11/06/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.04.008 
N. Stenger, E. Chailleux
 Comité départemental contre les maladies respiratoires de Loire Atlantique, Fondation du Souffle, Nantes, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

But de l’étude

Évaluer la fréquence de l’expérimentation de la cigarette électronique chez les adolescents et ses liens avec la consommation de tabac.

Méthodes

Enquête par questionnaire réalisée en 2014 par 9 comités départementaux contre les maladies respiratoires chez3319 élèves de collège (4e, 3e) et de lycée.

Résultats

Cinquante-six pour cent des élèves ont expérimenté au moins une fois la cigarette électronique, un peu plus souvent les garçons, le taux augmentant de 31 % en quatrième à 66 % en terminale. Seuls 3 % se déclarent vapoteurs quotidiens. La curiosité est la motivation principale de cette expérimentation, l’initiation se faisant d’abord par les amis. Le choix des adolescents se porte d’abord vers les arômes de fruits ou sucrés. La majorité (62 %) ne peut préciser la concentration en nicotine du e-liquide. 61,5 % des élèves ont expérimenté le tabac, le taux passant de 36 % en quatrième à 73 % en terminale, et 22 % se déclarent fumeurs quotidiens. L’utilisation de la chicha égale presque celle des cigarettes. Notre étude montre un fort lien entre le fait de vapoter et de fumer. 80 % des élèves ayant expérimenté le tabac (95 % chez les fumeurs quotidiens) ont essayé la cigarette électronique contre 16 % de ceux qui n’ont jamais fumé. L’association concerne plus de la moitié des élèves dès la classe de seconde. Peu d’élèves (6 %) vapotent sans fumer, et leur proportion diminue avec l’âge. Chez les fumeurs et vapoteurs, l’expérimentation du tabac est antérieure dans 88 % à celle de la cigarette électronique. 93 % des non-fumeurs répondants utilisent un e-liquide sans nicotine, contre 42 % des fumeurs.

Conclusion

L’expérimentation de la cigarette électronique est fréquente chez les adolescents sans qu’on puisse affirmer qu’il s’agisse d’un mode d’entrée majeur dans l’addiction. Leur ignorance du taux de nicotine des liquides utilisés les rend vulnérables à des manipulations de l’industrie du tabac. D’autres enquêtes seront nécessaires pour évaluer les effets de la loi du 17 mars 2014 instituant l’interdiction de la vente de cigarettes électroniques aux mineurs.

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© 2015  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° 5

P. 551-552 - mai 2015 Regresar al número
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