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Faisabilité de la spirométrie pour le dépistage de la BPCO dans un bassin de santé en médecine générale - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.648 
S. Bouharaoua 1, , P. Combe-Cayla 2, S. Rakotonirina 2, M. Leymarie 2, C. Pignier 3, A. Didier 1
1 CHU de Toulouse, Toulouse, France 
2 CHG, Villefranche-de-Rouergue, France 
3 Laboratoire Pierre-Fabre, Castres, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une pathologie fréquente (4 à 7 %), largement sous-diagnostiquée notamment aux stades précoces. Cette étude de faisabilité du dépistage de la BPCO au cabinet du médecin généraliste (MG) avait pour objectif de permettre aux MG participant de se former à l’outil spirométrique, dans un but d’utilisation aux fins de dépistage de la BPCO dans leur patientèle.

Méthodes

L’étude a été réalisée dans un bassin de santé en région Midi-Pyrénées. Onze MG ont participé à une formation de 4heures concernant la BPCO et la pratique de la spirométrie, encadrée par 3 pneumologues du centre hospitalier de ce bassin de santé. Les MG devaient ensuite repérer les patients à risque (exposition à un facteur de risque tel que le tabac et/ou ayant une symptomatologie respiratoire chronique) et leur proposer de réaliser une spirométrie (BDV). Les patients asthmatiques connus ou suspectés étaient exclus. Le spiromètre utilisé leur permettait de télétransmettre les courbes et renseignements médicaux aux pneumologues qui validaient leur qualité en fonction des critères de qualité ATS/ERS 2005.

Résultats

De novembre 2012 à décembre 2013, 132 BDV ont été réalisées. Tous les MG ont réalisé au moins une BDV mais seuls 4 d’entre eux ont effectué plus de 10 courbes pendant la période. L’âge moyen des patients était de 58,6ans±14,3ans. Onze examens ont été considérés comme ininterprétables (8 %). Parmi les 121 courbes interprétables, 42 étaient anormales, 37 (31 %) correspondaient à un trouble ventilatoire obstructif (TVO), 5 (4 %) à un trouble ventilatoire restrictif.

Conclusion

Cette étude démontre qu’après une formation pratique de 4heures les MG effectuent des examens spirométriques de qualité permettant de dépister l’existence d’un TVO. Cependant le faible nombre d’examens réalisés au cours des 14 mois de l’étude suggère des difficultés à inscrire la réalisation régulière de la spirométrie dans la pratique d’un cabinet de médecine générale.

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Vol 33 - N° S

P. A35 - janvier 2016 Regresar al número
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