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Évaluation de l’état nutritionnel chez le BPCO - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.423 
N. Moussa , I. Badri, N. Ayadi, A. Kotti, W. Feki, N. Bahloul, W. Ketata, S. Msaed, W.-K. Rekik, H. Ayadi, I. Yengui, S. Kammoun
 Service de pneumologie, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Il est actuellement établi que la dénutrition est associée à une aggravation du pronostic du BPCO indépendamment des paramètres ventilatoires.

Objectifs

déterminer la prévalence de la dénutrition chez les patients BPCO et évaluer l’impact de la perte de la masse musculaire sur la morbidité, le recours aux soins et la qualité de vie.

Méthodes

Étude prospective menée entre janvier et décembre 2016, incluant les patients atteints d’une BPCO modérée à sévère à l’état stable, suivis à notre service. Ont été exclus les patients ayant une autre pathologie respiratoire et ceux ayant une pathologie pouvant interférer sur l’état nutritionnel (cancer, troubles gastro-intestinaux ou métaboliques ou endocriniens, une intervention chirurgicale récente). L’évaluation de l’état nutritionnel comportait la mesure du poids corporel et le calcul de l’index de masse corporelle (IMC). La composition corporelle était déterminée par impédancemétrie bioélectrique. L’indice de masse maigre était considéré abaissé s’il est inférieur à 16. La qualité de vie était déterminée en utilisant le questionnaire de Saint-Georges. Le recours aux soins notamment le nombre d’exacerbations au cours de l’année était noté.

Résultats

Il s’agissait de 43 patients (42 hommes et 1 femme). L’âge moyen était de 66 ans avec des extrêmes allant de 47 à 85 ans. Un IMC<20kg/m2 était noté chez 17 patients soit 39 % des cas. Une dénutrition sévère définie par un IMC<18kg/m2 [1] était constatée dans 9 % des cas. L’indice de masse maigre était inférieur à 16 chez 26 % de nos patients. La perte de masse maigre était corrélée aux nombre d’exacerbations nécessitant le recours aux soins ainsi qu’une altération de la qualité de vie (avec p<0,05).

Conclusion

La perte de masse maigre est un facteur prédictif de mortalité. De ce fait, une évaluation nutritionnelle comportant une mesure de la composition corporelle devrait être systématique chez le patient BPCO [2].

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A184-A185 - janvier 2018 Regresar al número
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