Les techniques immunologiques dans l’hydatidose constituent une étape essentielle du diagnostic, elles permettent d’orienter le diagnostic dans 80 à 95 % des localisations hépatiques et 40 à 65 % des localisations pulmonaires, à condition de réaliser une technique qualitative (recherche de l’arc 5) et une technique quantitative (ELISA, Immunofluorescence indirecte).
Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 192 cas de kystes hydatiques colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd sur 14 ans du janvier 2002 au décembre 2016.
La moyenne d’âge est de 40 ans, avec une prédominance masculine 116 cas. L’origine rurale est retrouvée dans 132 cas. La symptomatologie clinique faite de douleurs thoraciques (155 cas), toux (146 cas), hémoptysie (67 cas), hydatidoptysie (25 cas). La radiographie du thorax a objectivé une opacité homogène (99 cas), une image hydroaérique (43 cas), un aspect en lâcher de ballons (18 cas), une rétention de membranes sèches dans un cas et une pleurésie dans 4 cas et une pleurésie associée à une image hydroaérique dans 27 cas. Le scanner thoracique réalisé dans 173 cas, a mis en évidence un kyste hydatique sain (91 cas), remanié (48 cas), rompu dans la plèvre (31 cas) et rompu dans les bronches (3 cas). La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 20 % des cas. La sérologie hydatique était positive dans 133 cas (69,27 %), négative dans 59 cas. Le kyste hydatique pulmonaire était associé à une atteinte hépatique dans 42 cas.
En dehors d’examens d’orientation non spécifiques, la sérologie hydatique peut apporter des éléments diagnostiques dans un grand nombre de cas et de suivre l’efficacité thérapeutique.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.