Le score de Fine, score prédictif de gravité des pneumopathies infectieuses, n’intègre pas de paramètres inflammatoires tel que la protéine C réactive (CRP) pourtant d’utilisation de routine dans la prise en charge de ces pathologies. Le but de notre travail est d’établir une corrélation entre le score de FINE et la CRP.
Étude rétrospective menée au service de pneumologie de CHU Hédi-Chaker de Sfax (Tunisie), sur une période de 3 ans, ayant colligé 141 patients qui avaient une pneumopathie infectieuse confirmée.
Il s’agit de 53 femmes et 88 hommes avec une moyenne d’âge de 60,27 ans. Au total, 85,5 % des patients étaient hospitalisés au service de pneumologie. Le délai moyen d’admission par rapport au début des symptômes était de 26,48jours. Dix-sept pour cent des patients avaient des signes de gravité à l’admission. La porte d’entrée était indéterminée dans 87,8 % des cas. La CRP était en moyenne de 105,56mg/l. Le taux mortalité globale était de 11,7 %. Il était de 4,1 % et 7,6 % respectivement dans les classes IV, V du score de Fine. Au-delà de 100mg/L de CRP, la mortalité était 9,7 %. La comparaison des courbes ROC du score de Fine et de la CRP ne montrait pas de différence statistiquement significative.
Bien que moins précis que le score de Fine, la CRP peut être un indicateur de la gravité potentielle d’une pneumopathie.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.
© 2017
Publicado por Elsevier Masson SAS.