Hépatotoxicité aux antituberculeux : à propos de 15 cas - 31/01/18
Resumen |
Introduction |
La tuberculose demeure un enjeu majeur de santé publique à l’échelle planétaire. La toxicité hépatique des antituberculeux est un effet secondaire sérieux qui peut aller d’une simple perturbation transitoire du bilan hépatique jusqu’à l’hépatite fulminante imposant l’arrêt immédiat des antibacillaires. Le but de notre travail est de préciser les difficultés de prise en charge thérapeutique de l’hépatotoxicité aux antibacillaires.
Méthodes |
Nous rapportent 15 observations d’hépatite toxique aux antibacillaires colligées au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd.
Résultats |
Il s’agit de neuf femmes et six hommes avec une moyenne d’âge de 38 ans. La tuberculose était pulmonaire dans 12 cas, pleurale dans deux cas et ganglionnaire dans un cas. La découverte de l’hépatotoxicité était faite dans 5 cas lors de la surveillance du bilan hépatique, alors que 10 patients étaient symptomatiques. Le délai moyen de survenue des signes cliniques ou biologiques d’hépatotoxicité était de 38jours (2–150jours). Le bilan hépatique a montré une hépatite cytolytique dans huit cas, une hépatite cholestatique dans deux cas et une atteinte mixte dans cinq cas. Le traitement antibacillaire a été arrêté chez tous les patients. La reprise du traitement est progressive en commençant par l’antibacillaire le moins hépatotoxiques avec une bonne évolution dans presque tous les cas.
Conclusion |
L’hépatite toxique aux antibacillaires est, certes rare, mais son apparition menace l’observance thérapeutique et le pronostic de la maladie. Ainsi, la prévention s’impose par le strict respect des règles de prescription, le dépistage précoce des signes d’intolérance thérapeutique et le suivi rigoureux de l’évolution sous traitement antibacillaire.
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