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Retentissement du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil sur le cœur droit - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.144 
K. Zayen 1, , H. Snen 1, R. Tlili 2, H. Blibech 1, R. Hentati 2, S. Abdelatif 1, A. Saidane 1, J. Daghfous 1, N. Mehiri 1, N. Ben Salah 1, B. Louzir 1
1 Université de Tunis El-Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi-Slim, service de pneumologie allergologie, Sidi Daoud, La Marsa, 2070 Tunis, Tunisie 
2 Université de Tunis El-Manar, faculté de médecine de Tunis, CHU Mongi-Slim, service de cardiologie, Sidi Daoud, La Marsa, 2070 Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome d’apnée-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) est à l’origine d’une atteinte cardiaque droite qui peut se manifester par une hypertension pulmonaire (HTP). Peu d’informations sont connues sur la prévalence et l’importance de cette atteinte. L’échographie cardiaque représente le meilleur outil de dépistage de cette atteinte cardiaque. Le but de notre travail était de décrire les anomalies du cœur droit observées chez les patients souffrant de SAOS.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale descriptive portant sur les patients atteints de SAOS (diagnostic fait sur une polygraphie ventilatoire nocturne avec un IAH5/h) et suivis dans le service de pneumologie de l’hôpital Mongi-Slim La Marsa, de septembre 2017 jusqu’à juillet 2019. Ont été exclus les patients ayant une cardiopathie déjà connue ou une pathologie respiratoire ou autre pouvant se compliquer d’une HTAP (BPCO, connectivite…). Tous les patients colligés ont bénéficié d’une échographie cardiaque et ceux ayant une dysfonction cardiaque ou une valvulopathie à l’échographie ont été secondairement exclus. La probabilité diagnostic de l’HTP a été évaluée selon les critères ECS/ERS 2015. Les analyses statistiques ont été effectuées avec le Logiciel SPSS 25.0.

Résultats

Cinquante-neuf patients ont été colligés avec un âge moyen de 57±10 ans (sex-ratio F/H=2,9). Un quart des patients étaient tabagiques (consommation moyenne=26±24 PA). Tous les patients étaient obèses (IMC moyen=37±6kg/m2). L’HTA était la comorbidité la plus fréquente (67 %) suivi par le diabète (35 %) et la dyslipidémie (32 %). Un rétrognathisme a été retrouvé dans 56 % des cas. Le score d’Epworth moyen était de 9 et l’IAH moyen était de 23±14/h avec 28 % de cas de SAOS sévère. L’index de désaturation moyen était de 24±18/h. La SpO2 nocturne moyenne était de 92±2 %. Les anomalies échographiques décrites étaient : rapport VD/VG>0,6 dans 81 % des cas, dysfonction du VD dans 17 % des cas et dilatation de l’oreillette droite dans 5 % des cas. La PAPs moyenne a été estimée à 32±6mmHg et la vélocité maximale de la régurgitation moyenne à 2,56±0,24m/s. Une HTP était possible dans 14 % des cas. L’HTP était plus fréquente chez les diabétiques (p=0,005) et la PAPs était corrélée de façon significative avec la durée moyenne des apnées (r=0,454 p=0,01).

Conclusion

L’atteinte du cœur droit lors du SAOS est non négligeable avec une HTP possible dans 14 % des cas. Une confirmation hémodynamique reste nécessaire vu son impact sur la prise en charge thérapeutique.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 77 - janvier 2020 Regresar al número
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  • Évaluation du pitolisant chez des patients porteurs d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) refusant le traitement par Pression Positive Continue (PPC) et présentant une Somnolence Diurne Excessive (SDE)–EudraCT N : 2009-017251-94
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