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Caractéristiques évolutives et facteurs pronostiques du pneumothorax et du pneumomédiastin chez les patients atteints de COVID-19 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.479 
R. Khemakhem 1, , W. Dhouib 2, M. Jmal 2, M. Dammak 2, A. Karoui 2, A. Baffoun 2, S. Kammoun 1
1 Service de pneumologie, Sfax, Tunisie 
2 Hôpital militaire de campagne, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La survenue d’un pneumomédiastin (PM) ou d’un pneumothorax (PNO) est une complication rare au cours du COVID-19 dont les mécanismes physiopathologiques exacts restent mal connus. Toutefois, il s’agit d’une complication grave qui doit être évoqué devant toute aggravation rapide de l’état respiratoire chez ces patients. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques évolutives et les facteurs pronostiques du PM et du PNO associés à une infection à COVID-19.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée, entre mars et juillet 2021, à l’hôpital militaire de campagne de Sfax, incluant des patients hospitalisés atteints du COVID-19 et qui ont présenté au cours de leurs évolutions un PM ou PNO.

Résultats

Trente-trois patients ont été inclus dans notre étude. Le PM était spontané chez 41,4 % des cas (prévalence à 1,2 %) et secondaire ou iatrogène dans 58,6 % des cas (prévalence à 1,71 %). Un PNO a été associé au PM dans 7 cas (21,2 %). Un PNO isolé spontané a été noté dans 4 cas (12,1 %). Le délai moyen de survenue d’un PM était de 20 jours. La prise en charge du pneumomédiastin était une surveillance clinique et radiologique dans 30,3 % des cas (PM spontané : 66,7 %, PM secondaire ou iatrogène 11,8 %, p=0,03), le drainage thoracique 21,2 % (40 % pour le PNO spontané, 83,3 % pour le PNO secondaire ou iatrogène, p=0,1). Quatorze patients (42,4 %) étaient intubés et nécessitaient une ventilation mécanique et 15,2 % ayant nécessités le recours à la ventilation non invasive. La durée moyenne de l’hospitalisation était de 30 jours (27 jours pour le PM spontané, 34 jours pour le PM secondaire ou iatrogène, p=0,3). L’évolution était favorable dans 42,4 % des cas (83,3 % pour le PM spontané, 17,6 % pour le PM secondaire ou iatrogène, p=0,001). Une corrélation significative a été trouvé entre la mortalité et la survenue d’un PM (p=0,01), l’âge (p=0), la sévérité de l’atteinte radiologique (p=0,03), la gravité du tableau clinique (l’aggravation de l’état respiratoire p=0,01 et la présence des signes de compression p=0,03) et le recours à la ventilation mécanique (p=0,03).

Conclusion

Le pneumothorax et le pneumomédiastin sont des complications rares mais grave de l’infection pulmonaire par le SARS-CoV-2. Il semble que l’âge, la survenue d’un PM, la sévérité de l’atteinte radiologique, la gravité du tableau clinique et le recours à la ventilation mécanique sont des facteurs de mauvais pronostic.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 259 - janvier 2022 Regresar al número
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