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Diagnostic différentiel entre pleurésie exsudative lymphocytaire tuberculeux et néoplasique sur la base des variables cliniques et biologiques : est-ce possible ? - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.482 
P.P. Koumeka , C. Rachid, S. Ait Batahar, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI, laboratoire LRMS FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le diagnostic différentiel entre la pleurésie exsudative lymphocytaire tuberculeuse et néoplasique requière le plus souvent la biopsie pleurale.

Objectif

Comparer les caractéristiques cliniques et biologiques des patients atteints de pleurésie exsudative lymphocytaire tuberculeuse ou néoplasique, afin d’identifier les variables qui pourraient contribuer à différencier ces maladies.

Méthodes

Il s’agit d’une étude comparative portant sur 180 patients adultes atteints de pleurésie exsudative lymphocytaire tuberculeuse ou néoplasique (158 et 22, respectivement), suivis en hôpital de jour entre janvier 2019 et janvier 2021, dans le service de pneumologie, au centre hospitalier universitaire Mohammed VI de Marrakech, Maroc. Pour la comparaison des données le seuil de significativité retenu a été la valeur de p<0,05.

Résultats

L’âge moyen a été de 35 ans versus 43 ans (p=0,01), dans les groupes tuberculose et néoplasie, respectivement. La durée moyenne des symptômes a été plus faible dans le groupe tuberculose que dans le groupe néoplasie (52 et 82 jours, respectivement ; p=0,15). La fréquence du tabagisme a été similaire dans les deux groupes (20,2 % et 22,7 %, respectivement ; p=0,49). Le profil des symptômes cliniques, les paramètres de l’hémogramme ont été similaires dans les deux groupes. La protidopleurie, le pourcentage de lymphocytes pleuraux, en moyenne, ont été plus faibles dans le groupe tuberculose, sans différences significative (p=0,10 et 0,41, respectivement). Le taux d’adénosine désaminase (ADA) dans le liquide pleural a été plus élevé dans le groupe tuberculose (p=0,005). Pour 12,7 et 55,6 % de patients, dans le groupe tuberculose et néoplasie, respectivement, avaient des ADA<36UI/L (p=0,001). Parmi les patients du groupe tuberculose, aucun n’a présenté de cellules malignes à la cytodiagnostic ; cependant, 9 patients (40,9 %) ont présenté à la cytodiagnostic du liquide pleural des cellules atypiques. L’histopathologie complétée par l’immunohistochimie ont permis de noter 10 (5,6 %), 5 (2,8 %), 5 (2,8 %), 1 (0,6 %) et 1 (0,6 %), cas de métastase pleurale de carcinome bronchique, lymphome, métastase pleurale de cancer du sein, néo du larynx et schwannome bénin, respectivement.

Conclusion

Nos résultats démontrent des similitudes cliniques et biologiques entre les patients atteints de pleurésie exsudative lymphocytaire tuberculeuse et néoplasique. Seul le jeune âge des patients et le taux d’ADA<36UI/L, ont été des variables pouvant aider au diagnostic différentiel de ces deux maladies.

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Vol 14 - N° 1

P. 260 - janvier 2022 Regresar al número
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