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Profils épidémiologique et bactériologique des pleurésies purulentes non tuberculeuses hospitalisées à Conakry, Guinée - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.284 
O.H. Diallo 1, 2, , B.D. Diallo 1, 2, A.O. Kante 2, A. Camara 2, M. Tall 2, T.H. Diallo 1, 2, L.M. Camara 1, 2
1 Faculté des sciences et techniques de la santé, université Gamal-Abdel-Nasser de Conakry 
2 Service de pneumologie, hôpital national Ignace-Deen 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La pleurésie purulente est une urgence diagnostique et thérapeutique. Elle est définie par la présence de pus dans la cavité pleurale. L’objectif de ce travail est de déterminer le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique des pleurésies purulentes non tuberculeuses hospitalisées à Conakry, République de Guinée.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, réalisée chez l’ensemble des patients hospitalisés pour une pleurésie purulente non tuberculeuse entre janvier 2018 et décembre 2022 dans le service de pneumologie de l’hôpital national Ignace Deen de Conakry. Les dossiers des patients hospitalisés pour pleurésie purulente sans recherche de BAAR dans le liquide pleural ont été exclus. Les données sociodémographiques, radiologiques, biologiques et bactériologiques, ainsi que l’évolution ont été renseignées.

Résultats

Au total, nous avons analysé 123 cas de pleurésies purulentes non tuberculeuses, avec une nette prédominance masculine (67,5 %) et un âge médian de 35 ans (34,89–41,81). Les principales comorbidités étaient l’infection à VIH chez 34 patients (27,6 %), l’éthylisme chronique chez 28 patients (22,8 %), le diabète chez 19 patients (15,4 %) et le tabagisme chez 13 patients (10,6 %). La pleurésie purulente était associée à une pneumonie aiguë dans 48 % des cas. Sur le plan bactériologique, la culture du liquide pleural s’est révélée positive chez 90 patients (73,2 %). Les bactéries isolées étaient le Staphylococcus aureus 44 (48,9 %), le Streptococcus pneumoniae 14 (15,5 %), l’Haemophilus influenzae 8 (8,9 %), l’Escherichia coli 8 (8,9 %), le Streptococcus pyogènes 7 (7,8 %), le Pseudomonas aeruginosa 5 (5,6 %) et le Klebsiella pneumoniae 4 (4,4 %). L’antibiothérapie était faite d’amoxicilline-acide clavulanique dans 77,2 % et 22,8 % de la ceftriaxone associée au métronidazole. L’évacuation du pus pleural a été réalisée par des ponctions itératives chez 76 patients (61,8 %), un drainage pleural chez 40 patients (32,5 %) et un recours à la chirurgie chez 7 patients (5,7 %). L’évolution a été favorable dans 85,4 % des cas et 5,7 % de décès.

Conclusion

La pleurésie purulente non tuberculeuse reste une cause fréquente d’hospitalisation dans le service de pneumologie à Conakry. Le germe le plus souvent incriminé est Staphylococcus aureus. Des ponctions pleurales répétées sont le plus souvent suffisantes dans notre contexte.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 143-144 - janvier 2024 Regresar al número
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