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Efficacité et tolérance du sotarasib chez les patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules avec une mutation KRAS G12 C : résultats de l’étude en vie réelle IFCT-2102 Lung KG12Ci - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.030 
M. Wislez 1, , C. Mascaux 2, J. Cadranel 3, Q.D. Thomas 4, C. Ricordel 5, A. Swalduz 6, E. Pichon 7, R. Veillon 8, V. Gounant 9, G. Rousseau-Bussac 10, A. Madroszyk 11, C. Daniel 12, M. Ravoire 13, A.C. Metivier 14, P. Fournel 15, P. Missy 16, F. Morin 16, F. Guisier 17, V. Westeel 18
1 Service de pneumologie, unité d’oncologie thoracique, AP–HP, hôpital Cochin, Paris, France 
2 Service de pneumologie, pôle de pathologie thoracique, CHU de Strasbourg, nouvel hôpital civil, Strasbourg, France 
3 Service de pneumologie et oncologie thoracique, AP–HP, hôpital Tenon GRC04, Theranoscan Sorbonne université, Paris, France 
4 Service d’oncologie médicale, ICM, Montpellier, France 
5 Service de pneumologie, CHU Pontchaillou, Rennes, France 
6 Department of Medical Oncology, centre Léon Bérard, Lyon, France 
7 Service de pneumologie, CHU de Tours, hôpital Bretonneau, Tours, France 
8 Service des maladies respiratoires, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France 
9 Service d’oncologie thoracique, AP–HP, hôpital Bichat, Paris, France 
10 Service de pneumologie, centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 
11 Service d’oncologie médicale, institut Paoli-Calmettes, Marseille, France 
12 Département d’oncologie médicale, institut Curie, Paris, France 
13 Service de pneumologie, institut du cancer Avignon-Provence, Avignon, France 
14 Hôpital Foch, service de pneumologie, Suresnes, France 
15 Service de pneumologie et d’oncologie thoracique, CHU de Saint-Etienne, France 
16 Unité de recherche clinique, IFCT, Paris, France 
17 LITIS Lab QuantIF team EA4108, université Rouen, Normandie 
18 Inserm CIC-CRB 1404, Department of Pneumology, Thoracic oncology and respiratory intensive care, CHU de Rouen, Rouen, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le sotorasib a démontré son efficacité dans un essai de phase 3 chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) prétraité et présentant une mutation G12C du gène KRAS. Cependant, son efficacité et sa tolérance en situation de vie réelle, en particulier lorsqu’il est administré après un traitement par immunothérapie, restent à confirmer.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique incluant des patients atteints de CBNPC ayant reçu au moins une dose de sotorasib dans le cadre de l’ATU en France entre février 2021 et avril 2022. L’objectif principal était d’évaluer la survie sans progression (SSP), et les objectifs secondaires comprenaient la survie globale (SG) et la tolérance hépatique.

Résultats

Un total de 458 patients inclus exhaustivement dans 75 centres ont été pris en compte dans l’analyse. À l’initiation du sotorasib, l’âge médian était de 66 ans (minimum 36 et maximum 90), 57 % des patients étaient des hommes, 28 % avaient un performance status2 et 95 % étaient fumeurs actifs ou sevrés. Des métastases cérébrales étaient présentes chez 174 (38 %) patients, dont 55 % en progression. L’expression de PD-L1 était respectivement<1 %, ≥1–49 % et ≥50 % chez 35 %, 34 % et 23 % des patients. Le nombre de lignes antérieures au sotorasib étaient de 1 pour 37 % des patients, 2 pour 27 % et ≥3 pour 35 %. Le dernier traitement reçu avant le sotorasib comprenait une immunothérapie chez 243 patients (53 %). La durée médiane du suivi était de 16,4mois. La SSP médiane était de 3,5mois [95 %IC 3,1–4,2], la SG médiane de 8,3mois [95 %IC 7,5–9,3]. Le taux de réponse objective (ORR) était de 33,2 % [95 %IC 28,4–37,9] et le taux de contrôle de la maladie (DCR) de 63,2 % [95 %IC 58,4–68,0 %]. La durée médiane de la réponse était de 3,8mois [95 %IC 3,0–5,0]. Dans le groupe des patients avec métastases cérébrales à l’initiation du sotorasib, l’ORR cérébral était de 20,1 % et le DCR cérébral de 66,9 %. Des effets indésirables liés au traitement de grade 3 ou 4 ont été rapportés chez 5,2 % des patients, avec une élévation de l’ALAT observée chez 2,8 % des patients et une élévation de l’ASAT chez 2,0 % des patients. Parmi les 400 patients ayant interrompu le sotorasib, 66 (16,5 %) arrêtaient pour toxicité, y compris hépatique (41 patients) mais aussi pour diarrhée (19 patients) et autres raisons (17 patients).

Conclusion

Cette étude en vie réelle objective l’efficacité du sotorasib en vraie vie chez les patients atteints de CBNPC mutés KRAS G12C et prétraités. La tolérance était acceptable avec une toxicité hépatique de grades 3 et 4 chez 5,2 % des patients. Le sotorasib est une option thérapeutique dans cette population.

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Vol 16 - N° 1

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