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Impact de l’indice de masse corporelle sur le contrôle de l’asthme - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.376 
C. Turki , H. Rouis, C. Moussa, O. Aggouni, H. Dhifallah, A. Khattab, I. Khouaja, I. Zendah, S. Maâlej
 Pavillon I, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’association asthme et indice de masse corporelle (IMC) apparaît comme un phénotype à part entière avec des caractéristiques cliniques, biologiques et fonctionnelles particulières.

Méthodes

Étude rétrospective comparative a été menée auprès de patients asthmatiques suivis au service de pneumologie I de l’hôpital Abderrahmane Mami de l’Ariana s’étalant sur une période allant d’avril 2020 à septembre 2023. Les patients étaient répartis en deux groupes : le groupe 1 (G1) incluant 71 patients ayant un index de masse corporelle (IMC) ≥ 25kg/m2 et le groupe 2 (G2) incluant 25 patients ayant un IMC < 25kg/m2.

Résultats

Notre population comportait 96 asthmatiques dont 79 % étaient des femmes, et dont l’âge moyen était de 47±15 ans. Parmi ces 96 patients, 40 % étaient des obèses avec un IMC moyen à 34,72kg/m2 et 35 % étaient en surpoids avec un IMC moyen à 27,25kg/m2. L’obésité était modérée (62 %), sévère (31 %) et morbide chez (8 %). Comparativement aux asthmatiques du G2, les asthmatiques du G1 avaient un âge moyen plus élevé (G1 : 50 vs G2 : 39 ans ; p=0,01). Les asthmatiques du G1 et du G2 étaient plus de sexe féminin sans différence significative entre les 2 groupes (sexe-ratio G1=0,27 vs G2=0,25 ; p=0,9). La fréquence des comorbidités était comparable entre les deux groupes (p=0,23) et sans différence significative en fonction du sexe (p=0,2). À la spirométrie, les patients du G1 avaient un VEMS prébronchodilatation en pourcentage plus élevé (92 % vs 82 % ; p=0,05) et une CVF prébronchodilatation en pourcentage plus élevée (96 % vs 87 % p=0,018). Une bonne technique d’inhalation (79 % vs 7 6 % ; p=0,74) et une bonne observance thérapeutique (p=0,84) étaient comparables dans les deux groupes. Concernant le niveau de contrôle de l’asthme, aucune différence n’a été constatée concernant la fréquence d’asthme partiellement contrôlé entre les deux groupes (21 % vs % 12 ; p=0,31). Mais la fréquence d’asthme bien contrôlé était plus élevée chez le G1 (59 % vs 32 % ; p=0,019) et la fréquence d’asthme mal contrôlé était plus élevée chez le G2 (20 % vs 56% ; p=0,001 ; r=−0,35). On note une corrélation négative entre l’IMC et le score de contrôle de l’asthme selon GINA (p=0,049 ; r=−0,2), mais pas de corrélation significative avec le score ACT (p=0,1). Pas de corrélation trouvée entre les stades de l’obésité et le niveau de contrôle de l’asthme.

Conclusion

Contrairement à la littérature, nous n’avons pas trouvé un impact réel de l’obésité sur la sévérité et le mauvais contrôle de l’asthme dans notre étude. Ceci peut être expliqué en partie par la prédominance féminine dans les deux groupes et le faible échantillon.

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Vol 16 - N° 1

P. 182-183 - janvier 2024 Regresar al número
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  • Impact de l’âge sur le contrôle de l’asthme chez l’adulte en Tunisie
  • C. Turki, H. Rouis, C. Moussa, A. Souha, J. Chaima, A. Khattab, I. Khouaja, I. Zendah, S. Maâlej
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