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La protectine DX dans la bronchopneumopathie chronique obstructive : relation avec la sévérité de la maladie - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.417 
A. Abir 1, W. Jelassi 1, , S. Hadj Taieb 2, K. Euchi 1, S. Cheikhrouhou 1, Y. Ouachi 1, S. Toujani 1, M. Mjid 1, B. Dhahri 1
1 Service de pneumologie, hôpital La Rabta, LR8SP02, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie 
2 Service de biochimie, hôpital La Rabta, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La bronchopneumopathie chronique obstructive se caractérise par un défaut de résolution de l’inflammation. Cependant, peu d’études se sont intéressées à étudier les médiateurs de résolution de l’inflammation systémique dans la bronchopneumopathie chronique obstructive. L’objectif de notre étude était d’évaluer taux de la protectine DX en tant que médiateur de résolution de l’inflammation chez les patients atteints de BPCO en comparaison aux témoins et d’analyser ces médiateurs en fonction de la sévérité de la maladie.

Méthodes

Nous avons conduit une étude prospective, cas-témoins au service de pneumologie-allergologie de l’hôpital La Rabta entre mars et septembre 2022, incluant 40 patients de sexe masculin, atteints d’une BPCO confirmée et à l’état stable. Ce groupe a été apparié au groupe de témoins. Les patients souffrant d’une maladie respiratoire associée à la BPCO et/ou recevant un traitement immunosuppresseur ont été exclus. Les patients ont été interrogés et examinés. La sévérité de la maladie a été évaluée selon l’outil ABCD de la Global Initiative on Obstructive Lung Disease 2022 (GOLD). Des prélèvements sanguins comportant le dosage de la protectine DX (PDX) de la protéine C-réactive (CRP), ainsi qu’une spirométrie forcée ont été réalisés.

Résultats

L’âge moyen était de 64±8 ans chez les patients contre 59±7 ans chez les témoins. La BPCO était classée stade 3 dans 17 % des cas et au stade 4 dans 17 % des cas. Selon l’outil d’évaluation ABCD, les patients étaient classés : GOLDA dans 5 % des cas, GOLD B dans 55 % des cas, GOLD C dans 20 % des cas et GOLD D dans 20 % des cas. Aucune différence n’a été trouvée dans les taux plasmatiques de la PDX entre les deux groupes. La médiane était de 2,18pg/mL (1,58pg/mL–3,02pg/mL) dans le groupe BPCO avec des extrêmes allant de 0,55 à 4,93pg/mL contre une médiane de 2,15pg/mL (1,73pg/mL–3,13pg/mL) chez les témoins avec des extrêmes allant de 0,72 à 9,29pg/mL. La protectine DX était significativement corrélée au nombre d’hospitalisations pour exacerbation aiguë par an (r=−0,38 ; p=0,015), au taux de la CRP (p=0,001) et au risque d’évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique (r=−0,204 ; p=0,035). Aucune corrélation n’a été trouvée entre la PDX et le degré de l’obstruction bronchique (Fig. 1).

Conclusion

Notre étude a montré que la protectine DX était associée à la sévérité dans la BPCO. D’autres études s’avèrent nécessaires afin de permettre une meilleure compréhension des processus étiopathogéniques impliqués dans cette pathologie chronique.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 204-205 - janvier 2024 Regresar al número
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  • Des polymorphismes du gène HHIP impliqués dans les formes précoces de BPCO
  • Z. Lahmar, E. Ahmed, I. Vachier, A. Fort, N. Molinari, A. Bergougnoux, A. Bourdin
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  • Caractéristiques cliniques et fonctionnelles des coronariens stables atteints de BPCO
  • Z. Khelifi, H. Mehdioui, S. Khelifi, L. Belkadi, M. Bougrida

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