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Impact des mauvaises conditions socioéconomiques sur l’évolution de la bronchopneumopathie chronique obstructive - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.434 
W. Jelassi , C. Habouria, N. Belloumi, F. Bechouch, I. Chermiti, S. Fenniche
 Service de pneumologie pavillon IV, hôpital de pneumologie Abderrahman Mami, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La détérioration des conditions socioéconomique a été liée à l’incidence de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) dans le monde entier.

Cependant peu de données sont disponibles quant à son impact sur la gravité de cette pathologie.

Cette étude avait pour objectif l’évaluation de la relation entre les mauvaises conditions socioéconomique, telle que définie par l’outil d’évaluation de la privation et de l’inégalité (EPICES), et la gravité de la BPCO.

Méthodes

Nous avons mené une étude transversale dans une cohorte de patients consentants suivis pour une BPCO confirmée dans le service de pneumologie IV de l’hôpital de l’Abderrahman Mami entre janvier et décembre 2022.

L’indice de privation EPICES a été utilisé pour caractériser le statut de détérioration socioéconomique. La valeur seuil de 30 était le seuil pour définir la privation. La gravité de la maladie a été évaluée selon les recommandations de la Global Initiative on Obstructive Lung Disease (GOLD) 2022.

Résultats

Nous avons inclus 108 patients, tous de sexe masculin. L’âge moyen était de 66,01±9,36 ans. Un statut de privation a été trouvé chez 57 patients. Les patients défavorisés étaient plus susceptibles d’être réadmis pour une exacerbation aiguë dans les 180 jours (p=0,002) et de souffrir de cachexie (p=0,001).

Sur le plan spirométrique, le VEMS et l’indice de Tiffeneau étaient significativement plus faibles chez les patients défavorisés (39,25 % vs 47,90 %, p=0,035 et 47,61 % vs 55,23 %, p=0,015 respectivement). Remarquablement, un statut précaire était associé au groupe D de l’outil d’évaluation ABCD (p=0,005), à la survenue de plus de deux exacerbations sévères par an (p=0,01), avec une progression ultérieure vers une insuffisance respiratoire chronique (p=0,025) et une mauvaise compliance au traitement (p=0,001).

Conclusion

Notre étude a montré que les mauvaises conditions socioéconomiques représentent un facteur prédictif d’évolution péjorative dans la BPCO.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 211 - janvier 2024 Regresar al número
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