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Comportement tabagique du médecin tunisien - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.440 
H. Mrassi 1, , H. Smadhi 2, M. Ghazzai 3, I. Moussa 1, I. Akrout 2, L. Fekih 2, L. Megdiche 2
1 Service de pneumologie D, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 
2 Service de pneumologie Ibn Nafis, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 
3 Centre d’excellence autisme iMIND, hôpital le Vinatier, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le tabagisme reste un fléau mondial responsable d’une lourde morbi-mortalité. Notre objectif était de décrire les particularités du comportement tabagique parmi les médecins tunisiens et leurs attitudes envers le tabagisme des patients.

Méthodes

Enquête descriptive transversale réalisée à l’aide d’un questionnaire anonyme distribué à 266 médecins sur le grand Tunis via Google Forms. Nous avons exclu les médecins non tunisiens ; les étudiants en médecine (externes) et les professionnels de santé en dehors du domaine médical.

Résultats

Le sex-ratio H/F était de 0,49. La prévalence tabagique globale était de 37,9 %. La prévalence parmi les femmes médecins était de 20 % vs 73,8 % parmi les hommes (p=0,04). L’âge moyen de début du tabagisme était de 19,5±2 ans. Cinquante-deux pour cent des tabagiques ont commencé à fumer durant les études médicales. Les causes avancées étaient dominées par le désir de vivre une expérimentation, l’intention de gérer les stress dû aux études et/ou à la charge du travail. La dépendance au tabac était moyenne dans 60 % des cas. Quatre-vingts médecins (79,2 %) ont pensé à arrêter de fumer au moins une fois dans leurs vies. Vingt parmi eux ont tenté de diminuer leur consommation ; et 60 ont tenté un sevrage. Parmi ces derniers, 40 médecins ont réussi au moins une fois. Les principaux motifs d’arrêt de tabac cités étaient la prévention de la morbidité liée au tabagisme (44 %) et la survenue de certains symptômes respiratoires (30 %). Parmi les médecins ayant réussi le sevrage, 80 % ont rechuté (n=32). La rechute à moins de 6 mois d’abstinence dans 47 % des cas. Cent-neuf médecins de la série (41 %) pensaient qu’il est primordial d’éduquer leurs patients tabagiques contre les méfaits du tabac et comptent la lutte antitabac parmi leurs priorités d’exercice. Trente pour cent pensaient que les campagnes antitabac étaient efficaces ; 74,8 % étaient pour l’interdiction du tabac dans les lieux publics, et 60 % étaient pour l’augmentation des prix.

Conclusion

De nombreux efforts restent à fournir pour sensibiliser les médecins sur leur rôle dans la prévention et le sevrage tabagique.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 213-214 - janvier 2024 Regresar al número
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