Comparaison du tableau clinique de la pneumopathie COVID-19 au cours des différentes vagues - 09/01/24
Resumen |
Introduction |
Les différents variants du virus SARS-CoV-2 ont déclenché une pandémie mondiale avec des conséquences humaines et sanitaires importantes.
Le but de notre étude est de comparer les caractéristiques cliniques des patients hospitalisés pour pneumonie COVID-19 au cours des différentes vagues.
Méthodes |
Étude rétrospective ayant inclus 207 patients hospitalisés au service de pneumologie de l’hôpital des forces de sécurité intérieure La Marsa, Tunisie pour pneumonie COVID-19 durant la période allant d’octobre 2020 à septembre 2021. Selon le bulletin de veille SARS-CoV-2 en Tunisie d’octobre 2021, la 1re phase s’étendait du 02 mars au 17 août 2020. La 2e phase était caractérisée par 4 poussées épidémiques. Les patients étaient divisés en 4 groupes selon ces 4 poussées de la 2e vague : G1 entre mi-août et mi-décembre 2020 (n=39), G2 jusqu’au 20 mars 2021 (n=41), G3 de fin mars à mi-mai 2021 (n=49) et G4 à partir de mi-mai à septembre 2021 (n=78).
Résultats |
La dyspnée était significativement plus notée au cours de la 3e poussée : 91,80 %, p=0,008. L’asthénie était présente dans 65,80 % de G1, 80,50 % de G2, 91,80 % de G3 et 87,20 % de G4 (p=0,008). La 3e poussée comprenait le taux le plus élevé de fièvre à 77,60 % vs 54,60 % dans la 1re poussée, 56,10 % dans la 2e poussée et 74,40 % dans la 4e poussée (p=0,017). Les patients de la 4e vague présentaient le tableau clinique le plus sévère avec un débit d’oxygénothérapie supérieur à 6L/min dans 65,40 % (p=0,305). Pour l’atteinte scanographique, les patients du G1 avaient plus d’atteinte minime et modérée, respectivement à 10,50 %, p=0,142 et 28,90 %, p=0,181. Une atteinte étendue était notée dans 28,90 % de G1, 42,50 % de G2, 46,90 % de G3 et 47,40 % de G4 (p=0,083). L’atteinte sévère était plus fréquente au cours de la 3ème poussée à 30,60 % (p=0,106).
Conclusion |
La 3e poussée épidémique à SARS-CoV-2 était caractérisée par la fréquence des signes généraux et par la gravité de l’atteinte scanographique par rapport aux autres vagues.
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