BPCO et comorbidités psychologiques - 12/01/25
, A. Zegmout, S. El Fathi, S. Baziaa, A. Rafik, H. Asri, H. Souhi, H. El Ouazzani, I.A. RhorfiResumen |
Introduction |
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie chronique très fortement associée à des troubles anxieux et dépressifs. Les comorbidités psychologiques augmentent la fréquence des exacerbations, des hospitalisations et la mortalité [1].
Méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective portant sur 168 patients atteints de BPCO, suivis au service de pneumologie de l’HMIMV de Rabat de janvier à décembre 2023, évalués à l’aide du questionnaire HADS, soit en consultation, soit en cours d’hospitalisation. Les malades chez qui un trouble anxiodépressif a été détecté ont bénéficié d’une consultation psychiatrique.
Résultats |
Il s’agit de 164 hommes (98 %) et 4 femmes (2 %). La moyenne d’âge était de 61 ans, avec des extrêmes de 45 à 92 ans. Le phénotype E est le plus prédominant observé chez 86 patients (51 %), 70 patients avaient un phénotype B (42 %) et 12 patients un phénotype A (7 %). Au total, 63 patients présentaient un trouble anxio-dépressif, soit 37,5 % des patients. Tous les patients étaient phénotype E, dont 86 % sont au stade d’oxygénothérapie à domicile. Le nombre des exacerbations et des hospitalisations était plus important chez les patients anxio-dépressifs (76%) que chez les patients non anxiodépressifs (24 %). La réponse au traitement de fond est moins importante chez les patients anxio-dépressifs (73 %) que chez les patients ne souffrant pas de ces troubles (27 %).
Conclusion |
Les comorbidités psychologiques de la BPCO sont fréquents et ne doivent pas être négligés, afin d’assurer une meilleure prise en charge et réduire le risque des exacerbations et des hospitalisations, ainsi que leurs coûts.
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Vol 17 - N° 1
P. 100 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


