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Étude rétrospective, mono-centrique, sur le pronostic des patients atteints de cancer bronchique à petites cellules, hospitalisés en 1ère ligne de chimiothérapie en soin intensif comparés à ceux en hospitalisation conventionnelle - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.218 
E. Laurens 1, , P. Mouillot 1, 2, M. Labruyère 3, D. Schenesse 1, 2, F.M. Quilot 1, M. Spanjaard 1, T. Fourrier 4, N. Baudouin 1, R. Barnestein 1, M. Boulin 2, 5, P. Bonniaud 1, 2, 6, A. Zouak 1, M. Georges 1, 2, 7
1 Service de pneumologie et soins intensifs respiratoire, Centre de référence de maladie rare, CHU Dijon-Bourgogne, France 
2 UFR des Sciences de la Santé, Université de Bourgogne - Franche Comté 
3 Service de Médecine Intensive, CHU de Dijon-Bourgogne, France 
4 Service d’oncologie Médicale, Centre Georges François Leclerc, Dijon, France 
5 Service de pharmacie, CHU de Dijon-Bourgogne, France 
6 INSERM LNC UMR 1231, LipSTIC LabEx Team, Dijon, France 
7 Centre des Sciences du goût et de l’alimentation, UMR 6265 CNRS 1234 INRA, Université de Bourgogne, L’Institut Agro, Dijon, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’admission des patients porteurs d’un cancer bronchique en réanimation reste débattue, le décès survenant en moyenne dans 40 % des hospitalisations. Cependant, 16 % des cancers bronchiques sont découverts en réanimation. En raison de sa localisation médiastinale et de sa vitesse évolutive, le cancer bronchique à petites cellules (CBPC) peut entraîner une détresse respiratoire aiguë prise en charge en réanimation. Une fonte tumorale rapide après une 1ère chimiothérapie associant sels de platine et étoposide est possible. La survie des patients hospitalisés au diagnostic de CBPC en réanimation n’a pas été spécifiquement étudiée.

Méthodes

Cette étude rétrospective a inclus les patients ayant eu une 1ère chimiothérapie pour un CBPC au CHU de Dijon de janvier 2012 à juillet 2022. Deux groupes étaient analysés selon que le traitement était administré en soins intensifs respiratoires ou en réanimation (SIRR) vs en secteur conventionnel (SC). Les déterminants de la mortalité ont été analysés par régression logistique.

Résultats

La chimiothérapie a été administrée à 30 patients en SIRR et 117 en SC, dont 59 % étaient des hommes âgés de 63 [59–71] ans et 71 % étaient métastatiques (p=0,34). La mortalité intra-hospitalière était significativement supérieure en SIRR (12 vs 37 %, p<0,01). À 6 mois, la survie était de 74 % en SC vs 47 % en SIRR (p<0,001) (Fig. 1A). En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de la mortalité étaient l’aplasie (p=0,04), le score IGS2 (p=0,001) et les complications iatrogènes (p=0,009). L’intubation était un facteur de mauvais pronostic (HR: 1,93 [1,3-12,9], p=0,006) (Fig. 1B).

Conclusion

La mortalité des patients CBPC bénéficiant d’une 1ère chimiothérapie en SIRR reste élevée. Le recours à la ventilation mécanique et la survenue de complications iatrogènes sont de mauvais pronostic. Toutefois, l’admission en SIRR au diagnostic de CBPC bénéficie à 63 % des patients et doit faire l’objet d’une concertation entre l’oncologue et le réanimateur, ainsi que le patient et sa famille.

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Vol 17 - N° 1

P. 107 - janvier 2025 Regresar al número
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