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Étude de l’incidence en vie réelle de l’insuffisance rénale aiguë organique chez les patients recevant une chimiothérapie-immunothérapie en première ligne de traitement pour un CBNPC non épidermoïde - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.223 
C. Chautemps 1, , M. Wislez 2, M. Guecamburu 1, A. Boudoussier 1, S. Chelabi 2, C. Bardel 1, C. Vergnenegre 1, N. Kasriel 4, C. Rigothier 4, A. Lacourt 1, M. Zysman 1, 3, R. Veillon 1
1 Service des maladies respiratoires, CHU Haut-Lévêque, Pessac, France 
2 Service des maladies respiratoires, Hôpital Cochin, AP–HP, Paris, France 
3 Université de Bordeaux, INSERM U1045, Pessac, France 
4 Service de néphrologie, CHU Pellegrin, Bordeaux, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Contexte

L’incidence des insuffisances rénales aiguës (IRA), tous grades et causes confondus, engendrées par l’association de chimio-immunothérapie en première ligne pour le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) non épidermoïde, est de l’ordre de 5 % dans les essais de phase II et III. Cependant, des données récentes suggèrent une incidence plus élevée qu’initialement rapportée. Nous avons donc cherché à déterminer l’incidence, en vie réelle, des IRA organiques sous chimiothérapie et immunothérapie en première intention pour le CBNPC non épidermoïde.

Méthodes

Dans cette étude rétrospective bicentrique (CHU de Bordeaux, AP–HP Cochin), nous avons inclus tous les patients consécutifs atteints d’un CBNPC non épidermoïdes ayant reçu au moins une cure de sel de platine, pemetrexed et pembrolizumab en première ligne de traitement. Le critère de jugement principal était la survenue d’une insuffisance rénale aiguë organique, de grade CTCAE ≥2, imputable de manière certaine ou possible au traitement oncologique.

Objectifs

L’objectif principal était de déterminer l’incidence des insuffisances rénales aiguës organiques imputables de manière certaine ou possible au traitement oncologique. L’objectif secondaire était de rechercher les facteurs de risque associés à la survenue d’une insuffisance rénale organique sous chimio-immunothérapie.

Résultats

Nous avons recruté 288 patients, parmi lesquels 34 patients (11,8 %) ont développé une insuffisance rénale organique imputable de manière certaine ou possible à l’association de chimio-immunothérapie. Les facteurs de risque significativement associés à la survenue d’une IRA organique sous chimio-immunothérapie étaient les dyslipidémies (Hazard Ratio, HR=2,1, IC9 5% (1,1 ; 4,0), p=0,036), l’hypertension artérielle (HR=2,3, intervalle de confiance IC95 % (1,2 ; 4,6), p=0,018), la présence d’au moins un antécédent cardiovasculaire (HR=2,1, IC95 %), (1,1 ; 4,2, p=0,035) et la présence d’au moins 3 comorbidités cardiovasculaires (HR=2,3, IC95 % 1,2 ; 4,7, p=0,016).

Conclusion

L’incidence des IRA organiques survenant sous chimio-immunothérapie en 1e ligne de traitement des CBNPC non épidermoïdes est bien plus élevée qu’initialement rapportée dans la littérature. Les facteurs de risque significativement associés à la survenue d’une IRA organique sous chimio-immunothérapie sont la présence de comorbidités et antécédents cardiovasculaires, pathologies fréquentes chez les patients suivis pour un cancer bronchique.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 109 - janvier 2025 Regresar al número
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