Observatoire patient : qualité de l’air intérieur - 12/01/25
Resumen |
Introduction |
Nous passons 80 % de notre temps en intérieur dans un environnement 5 à 8 fois plus pollué que celui extérieur. Responsable de 48 000 décès prématurés/an en France, la qualité de l’air intérieur (QAI), réel enjeu de santé publique, fait partie intégrante de la santé respiratoire et de ses axes de développement en termes de prévention. Les polluants/pneumallergènes de l’air intérieur peuvent être à l’origine d’une mauvaise observance et/ou d’une exacerbation de nos patients IRC. La prise en compte de l’exposome des patients IRC devrait contribuer tout comme la TLS médicale à limiter le nombre d’hospitalisations évitables et améliorer la qualité de vie de ces patients.
Dans ce contexte, la société Alizé, PSDM dans le domaine de l’assistance respiratoire, améliore ses services en intégrant sa prestation de conseil en environnement intérieur dans le cadre d’un 2nd observatoire patient. Sa préoccupation : l’insufflation directe de polluants/pneumallergènes dans les voies aériennes fragilisées de patients atteints de pathologies respiratoires chroniques par l’intermédiaire de dispositifs médicaux.
L’objectif premier : évaluer la QAI au domicile du patient. Suggérer des conseils personnalisés d’amélioration de la QAI. Observer un éventuel bénéfice recueilli sur les signes cliniques ressentis et l’observance des patients. Justifier l’amélioration de la QAI par monitoring de l’air au domicile des patients. Le second objectif sera de confirmer les résultats d’un 1er observatoire (observance et état général améliorés respectivement de 50 % et 57 %).
Méthodes |
Au total, 20 patients OLD et 20 patients PPC. Deux visites à 0 et 6 mois sont réalisées par un pharmacien CMEI. À chaque visite, la QAI est scorée selon 8 axes de travail, le ressenti clinique et la qualité de sommeil selon un CAT, l’observance relevée et les polluants mesurés sur 1 semaine. Les résultats sont obtenus par un différentiel des scores obtenus.
Résultats |
Il est constaté une amélioration de l’observance pour 32 % des patients et de l’état général pour 50 %. L’amélioration de la QAI passe par la baisse des valeurs mesurées à 6 mois de PM1 et PM 2,5 (pour 74 % des domiciles) et COVTT (pour 59 % des domiciles). Ces réductions de polluants sont en adéquation avec l’application des recommandations, concernant les habitudes de vie, l’hygiène et la configuration du logement des patients. Les paramètres de confort n’ont cependant pas été maîtrisés.
Concernant le ressenti clinique, il est constaté une baisse de fréquence des symptômes de 25 à 50 % selon leur nature et une amélioration de la qualité de sommeil à hauteur de 46 %. Baisses/améliorations constatées, plus importantes pour le groupe OLD.
Conclusion |
Sensibiliser le patient et le rendre acteur de l’amélioration de la QAI de son domicile permet conjointement l’amélioration de l’observance et de son état général. L’amélioration passe par l’application de conseils simples et peu onéreux concernant les habitudes de vie, les pratiques ménagères et la configuration du logement. Cet observatoire témoigne de l’existence d’une relation de cause à effet entre l’amélioration du nombre moyen d’axes de la QAI travaillée et l’amélioration de l’état général du patient.
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Vol 17 - N° 1
P. 125 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?



