Évaluation des connaissances, attitudes et pratiques des pneumologues concernant le dépistage des cancers professionnels - 12/01/25
, E. Bechrifa, H. Kamoun, H. Rejeb, O. Ben Moussa, S. Arfa, H. Laagili, D. Greb, I. Akrout, H. Hassene, H. Abdelghaffar, H. Smadhi, L. FekihResumen |
Introduction |
Les pneumologues rencontrent dans leur pratique quotidienne des cas de cancers d’origine professionnelle, notamment chez les travailleurs exposés à des agents cancérogènes sur leur lieu de travail. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des pneumologues concernant le dépistage des cancers, d’origine professionnelle, ainsi que leur niveau de confiance dans l’identification des patients à risque et leur satisfaction vis-à-vis de leur formation en la matière.
Méthodes |
Étude descriptive et transversale réalisée auprès des pneumologues entre le 1er août 2024 et le 5 septembre 2024 à l’aide d’un questionnaire anonyme administré via Google Forms.
Résultats |
Un total de 34 pneumologues ont répondu au questionnaire, dont 85 % étaient des femmes. La tranche d’âge la plus représentée était celle entre 30 et 39 ans (38 %). La majorité (35 %) avait moins de 5 ans d’expérience en pneumologie, et 81 % exerçaient dans le secteur public. Le grade professionnel le plus représenté était celui des résidents (29 %) suivi par celui des médecins spécialistes (21 %). Concernant leurs connaissances sur les cancers professionnels, 41 % ont estimé avoir des connaissances « moyennes », et 73 % n’avaient pas reçu de formation spécifique sur les maladies respiratoires professionnelles. Les caractéristiques générales des cancers professionnels ont été correctement identifiées dans 24 % des cas, les critères de reconnaissance des cancers comme maladies professionnelles étaient bien identifiés par 20 % des répondants, et 12 % ont reconnu la totalité des agents responsables des cancers pulmonaires professionnels proposés. En ce qui concerne les attitudes, 69,2 % des pneumologues considéraient très important de prendre en compte les facteurs professionnels dans le diagnostic des cancers pulmonaires. Ils jugeaient que leurs connaissances actuelles étaient insuffisantes pour leur pratique dans 84,5 % des cas. Le recueil de l’histoire professionnelle était « toujours » réalisée par 53 % des participants et seulement 9 % utilisaient un questionnaire standardisé. Cependant, 27 % ont rapporté un manque de collaboration avec la médecine du travail comme un obstacle majeur au diagnostic des cancers professionnels.
Conclusion |
Malgré les connaissances insuffisantes des pneumologues en cancer pulmonaires professionnels, les attitudes et les pratiques étaient satisfaisantes. Une collaboration étroite entre pneumologues et médecins du travail est essentielle pour améliorer la prise en charge des cancers pulmonaires d’origine professionnelle.
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Vol 17 - N° 1
P. 133 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


