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Retentissement des affections respiratoires d’origine professionnelle sur la qualité de vie des patients : étude transversale réalisée dans un centre hospitalier en Tunisie - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.268 
S. Chebbi 1, , N. Bel Haj 1, 2, A. Kheder 1, 2, I. Rassas 2, N. Boudawara 3, A. Ben Ftima 4, A. Mahfoudh 1, 2
1 Service de médecine de travail et de pathologies professionnelles, CHU Mahdia, Tunisie 
2 Laboratoire de gestion ergonomique des risques professionnels et de l’environnement, faculté de médecine de Monastir 
3 Service de pneumologie, CHU Mahdia, Tunisie 
4 Caisse nationale d’Assurance maladie, bureau régional de Mahdia, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les maladies respiratoires professionnelles sont responsables de lourdes conséquences médicales et socioéconomiques, avec une dégradation de la qualité de vie des patients. Selon certaines études, ces affections sont responsables d’une perte d’emploi de 30–40 %, des cas d’asthme professionnel et une perte salariale dans 50 % des cas.

Objectif

Étudier le retentissement des affections respiratoires d’origine professionnelle sur la qualité de vie des patients.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale rétrospective portant sur l’ensemble de travailleurs suivis pour des pathologies respiratoires d’origine professionnelle recensées dans le service de médecine de travail du CHU Taher Sfar Mahdia durant la période comprise entre 2015 et 2023. La qualité de vie a été évaluée par le questionnaire Saint George Respiratory (SGRQ).

Résultats

Au total, 39 patients ont été inclus dans notre étude, dont 29 étaient des femmes. La moyenne d’âge était de 37,8±8 ans [20 ; 56]. L’industrie textile était le secteur le plus occupé (52,5 %). La moyenne de l’ancienneté professionnelle était de 16,9±8 ans. L’asthme était l’affection la plus fréquente (87 %), suivis par la tuberculose pleuropulmonaire (7 %) puis le cancer bronchopulmonaire (3 %) et silicose (3 %). L’évaluation de la qualité de vie a conclu à un score moyen de qualité de vie SGRQ total de 54,7±23,4. Ce dernier a été significativement associé aux paramètres suivants : l’âge (p=0,00), le secteur d’activité professionnelle (p=0,03) ; le type d’exposition continue ou intermittente (p=0,05) ; la nature de l’agent pathogène (0,02) ; les moyens de protections (p=0,00) ; la date de début par rapport au travail (p=0,04) ; la dyspnée sifflante (p=0,01) ; la reconnaissance de la maladie comme étant d’origine professionnelle (p=0,01) et le taux d’IPP (p=0,03).

Conclusion

Les pathologies respiratoires sont fréquentes mais souvent non rattachées à une exposition professionnelle. Un programme de recherche dans le domaine de la santé respiratoire dans le travail s’avère nécessaire vu les conséquences de ces maladies sur le vécu professionnel et social du malade.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 133 - janvier 2025 Regresar al número
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