Évaluation des pratiques des pneumologues dans la gestion des cancers pulmonaire d’origine professionnelle - 12/01/25
, H. Kammoun, H. Rjeb, O. Ben Moussa, S. Arfa, H. Laagili, D. Greb, H. Hassene, H. Abdelghaffar, H. Smedhi, L. FekihResumen |
Introduction |
Les cancers pleuropulmonaires (CPP) d’origine professionnelle représentent un enjeu majeur de santé publique, en raison de leur incidence croissante et de leur impact significatif sur la qualité de vie des patients. L’objectif de notre étude était d’évaluer les pratiques des pneumologues dans la gestion des CPP.
Méthodes |
Étude descriptive et transversale menée auprès des pneumologues entre le 1er août 2024 et le 5 septembre 2024 moyennant un questionnaire anonyme administré via Google Forms.
Résultats |
Un total de 35 pneumologues a répondu au questionnaire, dont la majorité était de sexe féminin (86 %). La tranche d’âge la plus représentée était celle entre 30 et 39 ans (37 %) avec une expérience en pneumologie de moins de 5 ans dans 34 % des cas. Le grade professionnel le plus représenté était celui des résidents (29 %) suivi par celui des médecins spécialistes (21 %). Les résultats montraient que 54 % des pneumologues recueillaient systématiquement l’historique professionnel de leurs patients, mais seulement 9 % d’entre eux utilisaient des formulaires standardisés. De plus, l’utilisation du questionnaire de repérage des expositions professionnelles de la SPLF restait limitée, avec seulement 14 % des pneumologues qui l’utilisaient. En cas de suspicion d’une origine professionnelle d’un cancer, 63 % des pneumologues orientaient systématiquement les patients vers une consultation en médecine du travail. Les principales raisons de cette orientation étaient la reconnaissance de la maladie professionnelle (97 %), la recherche de l’agent étiologique (77 %), et l’évaluation de l’aptitude au poste de travail (71 %). Les principaux obstacles au diagnostic des cancers d’origine professionnelle étaient le manque de connaissances spécifiques (56 %), l’insuffisance de formation continue (82 %), le manque de ressources (32 %), et la collaboration limitée avec les médecins du travail (26 %).
Conclusion |
Ces résultats montrent de bonnes pratiques dans la collecte des informations professionnelles spécifiques aux cancers pleuropulmonaires, mais révèlent également des lacunes, notamment en matière de formation spécialisée et de collaboration interdisciplinaire, essentielles pour améliorer leur gestion.
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Vol 17 - N° 1
P. 142 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


