Suscribirse

Formes sévères de l’infection COVID-19 et le long-COVID - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.322 
R. Khemakhem 1, , I. Ben Salah 1, D. Ben Jmeaa 1, R. Gargouri 1, N. Kallel 1, A. Hssen 2, M. Dammak 3, M. Jmal 3, I. Ben Ameur 2, I. Kanoun 2, A. Baffoun 2, M.L. Massmoudi 4, A. Karoui 3, S. Kammoun 1, 2
1 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax 
2 Unité oxygène, hôpital militaire de compagne, Sfax 
3 Unité de soins intensifs, hôpital militaire de compagne, Sfax 
4 Service de médecine de travail, CHU Hédi Chaker, Sfax 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Depuis le début de la pandémie du COVID-19, de nombreuses recherches ont été menées afin d’étudier les conséquences de cette infection et particulièrement le COVID long. L’objectif alors est d’étudier la relation entre la sévérité de l’infection à SARS-CoV-2 et le syndrome du long-COVID.

Méthodes

Il s’agit d’une étude longitudinale rétrospective descriptive et analytique incluant des patients ayant des antécédents d’une infection par le COVID-19, qui avaient présenté des symptômes du long-COVID et qui ont été suivis aux consultations de l’hôpital militaire de campagne de Sfax et du service pneumologie-allergologie à l’hôpital universitaire Hédi Chaker de Sfax – Tunisie. Cette étude a été menée sur une période de 20 mois allant de 11 octobre 2021 à juin 2023. La population a été divisée en deux groupes : groupe 1 (G1) : patient avaient présenté une forme sévère groupe 2 (G2) : patient avaient présenté une forme non sévère.

Résultats

L’étude a inclut 382 patients (G1 : 284 patients, G2 : 40 patients). Une légère prédominance masculine a été notée dans le G1 (n=158,55 %) par rapport au G2 (n=17 hommes, 42 %) dans G2. On n’a pas noté de différence significative concernant la vaccination anti-COVID-19 (G1 : 82 %, G2 : 85 %, p=0,2). De même, on n’a pas trouvé de différence significative concernant les signes respiratoires notamment la toux persistante (G1 : 39 %, G2 : 40 % ; p=0,24), la dyspnée (G1 : 70 %, G2 : 60 %, p=0,7), la sensation de palpitations (p=0,39) et les douleurs thoraciques (p=0,5). Nous n’avons pas trouvé aussi de différence statistiquement significative pour les troubles anxiodépressifs (G1 : 25 % vs G2 : 15 %, p=0,9), les troubles de mémoire et de concentration, (G1 : 40 % vs G2 : 40 %, p=0,9), les troubles du sommeil (G1 : 35 % vs G2 : 27 %, p=0,9), ainsi que pour la fatigue (G1 : 45 % vs G2 : 35 %, p=0,9).

Conclusion

Les implications à long terme de l’infection à la COVID-19 suscitent une préoccupation croissante. Selon notre étude, la sévérité de l’épisode aigu de l’infection à COVID-19 n’était pas associé à un risque plus élevé du syndrome long-COVID. Cependant, ce syndrome reste énigmatique et une meilleure compréhension de la pathogenèse, des facteurs de risque, des symptômes et de la prise en charge paraît nécessaire.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 17 - N° 1

P. 155 - janvier 2025 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Évolution de la pathologie respiratoire basse en hospitalisation dans un service de pneumologie en milieu africain au cours de la pandémie du COVID-19
  • A.E.P. Kouassi, V. Coulibaly, T. Soro, G.Y. Voumbo, L. Ngantchou, R. Assi, A. Assagou, C. Codo-Esse, Z. Koné, K. Samaké, A.T.J. Daix, A.S. Bakayoko, K.S. Domoua
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Particularités évolutives du long-COVID chez le sujet âgé
  • R. Khemakhem, I. Ben Salah, D. Ben Jmeaa, R. Gargouri, N. Kallel, A. Hssen, M. Dammak, M. Jmal, I. Ben Ameur, I. Kanoun, A. Baffoun, M.L. Massmoudi, A. Karoui, S. Kammoun