Évolution de la pathologie respiratoire basse en hospitalisation dans un service de pneumologie en milieu africain au cours de la pandémie du COVID-19 - 12/01/25
, V. Coulibaly, T. Soro, G.Y. Voumbo, L. Ngantchou, R. Assi, A. Assagou, C. Codo-Esse, Z. Koné, K. Samaké, A.T.J. Daix, A.S. Bakayoko, K.S. DomouaResumen |
Introduction |
L’infection à VIH a fondamentalement modifié l’épidémiologie des pathologies respiratoires durant ces 30 dernières années. Qu’en est-il avec l’avènement de la pandémie à COVID-19 ?
Méthodes |
Étude comparative, transversale, rétrospective et analytique, sur deux périodes d’un an délimitées par la découverte du premier cas de COVID-19 en Côte d’Ivoire (11 mars 2020) et portant sur les patients hospitalisés sur la période et répondant aux critères.
Résultats |
Au total, 492 dossiers-patients retenus/735 répartis en deux périodes dont 192 en période pré-COVID-19, et 300 en période étaient concernés des sujets adultes jeunes sur les deux périodes (pré-COVID-19, âge moyen 45,04 ans±17,26 ans et per-COVID-19, âge moyen 45,07 ans±15,53 ans) avec prédominance masculine (sex-ratio pré-COVID-19 ; 1,52 et période per-COVID-19 de 1,36). Les antécédents médicochirurgicaux sur les 2 périodes étaient dominés par l’infection à VIH (pré-COVID 39,1 % et post-COVID ; 35 %) suivie de la tuberculose (pré-COVID 29,2 % et pré-COVID 27 %). La quasi-totalité des patients hospitalisés avait une pathologie infectieuse (˃88 %) sur les deux périodes dominées par la tuberculose (pré-COVID 55,7 % et per-COVID 59 %) suivie des pneumopathies aiguës bactériennes (pré-COVID 31,6 % et per-COVID 19,9 %) et la pneumocystose pulmonaire (pré-COVID : 12,6% et per-COVID : 10,2 %). La différence était significative pour les pneumopathies bactériennes (p=0,003>0,05). La majorité des patients sur les 2 périodes avait passé moins de 15 jours d’hospitalisation (76,1 % en pré-COVID et 75,6 % en per-COVID). La majorité des patients des 2 périodes avait une évolution favorable (en pré-COVID 78,6 % et en per-COVID 58 %). Cependant, il était noté une proportion de décès élevée chez les patients de la période per-COVID-19, soit 21,3 % contre en pré-COVID 8,9 %.
Conclusion |
En période per-COVID, le nombre de patients hospitalisés était augmenté comparée à la période pré-COVID sans effet significatif sur les activités d’hospitalisation du service et la prise en charge de la tuberculose. Les effets du COVID-19 étaient significatifs sur les cas de pneumopathies bactériennes.
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