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Enquête multicentrique des médecins sur la pratique de la VNI en aigu à Madagascar - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.376 
N.L.E. Rafitoharson 1, , L. Rebasy 2, Z.A. Razafindrasoa 1, F.P.P. Andriamahenina 3, L.F. Rasolomalala 1, J.L.A.W. Rakotondranaivo 1, K. Ravahatra 3, J.R. Rakotomizao 1, F.A. Rakotomavo 4, M. Tiaray Harison 1, J.L. Rakotoson 1, R.N. Raharimanana 3
1 Service de pneumologie, CHU Joseph Raseta Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 
2 Service des maladies respiratoires, centre hospitalier de Soavinandriana, Antananarivo, Madagascar 
3 Service de pneumologie, CHU Fenoarivo, Antananarivo, Madagascar 
4 Service des urgences-réanimation, CHU Joseph Raseta Befelatanana, Antananarivo, Madagascar 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’utilisation de la ventilation non invasive (VNI) en aigu s’accroît dans le monde. Les centres hospitaliers de Madagascar étaient dotés depuis plusieurs années d’appareils de VNI. Les objectifs étaient de décrire la pratique de la VNI en aigu par les médecins et d’identifier les variations de cette pratique selon les spécialités.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale descriptive, analytique et multicentrique basée sur l’enquête des médecins exerçant dans les services de pneumologie, urgences-réanimation et pédiatrie des hôpitaux publics de Madagascar de février 2024 à mars 2024.

Résultats

Quarante-cinq médecins avaient participé à l’étude avec un âge moyen de 38,5±10,4 ans. Les médecins travaillaient dans les services des urgences-réanimation, pneumologie et pédiatrie dans respectivement 56 %, 40 % et 4 % des cas. Presque la moitié des médecins (49 %) ventilaient moins de 5 patients par an dont l’utilisation était limitée principalement par le manque d’équipements et le manque d’expérience. Les trois quarts (76 %) des médecins n’utilisaient pas de protocole de mise en place de la VNI. Les principales indications étaient: l’OAP cardiogénique (80 %) et l’IRA hypercapnique (60 %). La gazométrie artérielle n’était jamais utilisée par 49 % des médecins. Des variations dans les pratiques de la VNI selon les spécialités étaient observées en termes de fréquence d’utilisation, d’indications, d’interfaces et de surveillance de la VNI.

Conclusion

La VNI en aigu reste sous-utilisée à Madagascar. Des formations périodiques des médecins ainsi que la mise en place de protocole d’initiation et de suivi des patients sous VNI s’avèreraient nécessaires.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 180 - janvier 2025 Regresar al número
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