Efficacité du conseil minimal : point de vue des internes en médecine - 12/01/25

Resumen |
Introduction |
La lutte contre le tabac est une préoccupation de tous les soignants. Les internes en médecine, étant généralement le premier contact entre la population générale et le système de santé, représentent l’un des principaux acteurs de ce processus, à condition d’être impliqués et formés correctement.
Objectifs |
Évaluer les attitudes des internes en médecine dans l’aide au sevrage tabagique.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale, basée sur leurs réponses aux formulaires qui ont été distribués en main propre ou sous format numérique réalisé sur « Google Forms » entre octobre et décembre 2022.
Résultats |
Au total, 301 internes ont répondu de façon complète au questionnaire ce qui correspond à un taux de participation de 78 %. Selon notre questionnaire, 168 (56 %) répondeurs pensaient que le conseil minimal était efficace. Seulement 9 (3 %) répondeurs pensaient que cette efficacité était liée au médecin alors que 76 (25 %) répondeurs pensaient qu’elle dépendait du malade. Parmi les internes qui ont participé à notre étude, 78 % pensaient que le statut tabagique du médecin influençait sa pratique du conseil minimal. L’analyse multivariée a révélé trois facteurs associés à la pratique du conseil minimal : la connaissance du conseil minimal (OR ajusté=2,33 ; p=0,046), la demande sur d’autres types de tabagisme (OR ajusté=2,192 ; p=0,006) et la présence des antécédents amicaux ou familiaux d’une complication liée au tabac (OR ajusté=2,157 ; p=0,014).
Conclusion |
Malgré sa facilité relative, le conseil minimal demeure appliqué insuffisamment par les résidents. Afin de pallier au manque d’implication des résidents dans la lutte antitabac, il faut établir une nouvelle stratégie claire, simple et efficace.
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Vol 17 - N° 1
P. 193-194 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?