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Prévalence de la rhinosinusite chronique chez les personnes atteintes de BPCO dans une population d’âge moyen en Suède - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.454 
A. Andersson 1, 2, , J. Bergqvist 2, 3, L. Schiöler 4, S. Keceli 5, A. Malinovschi 6, U. Nihlén 7, M. Werner 8, M. Sköld 9, 10, J. Hellgren 11
1 Centre de la BPCO, hôpital universitaire de Sahlgrenska, Göteborg, Suède 
2 Centre de la BPCO, institut de médecine, université de Göteborg, Göteborg, Suède 
3 Pneumologie, hôpital universitaire de Sahlgrenska, Göteborg, Suède 
4 Médecine du travail et de l’environnement, université de Göteborg, Suède 
5 Département d’oto-rhino-laryngologie, Linköping, Suède 
6 Département des sciences médicales, explorations fonctionelles, Uppsala, Suède 
7 Département des sciences cliniques, médecine respiratoire et d’allergologie, Lund, Suède 
8 Département d’oto-rhino-laryngologie, université d’Umeå, Umeå, Suède 
9 Département de médecine respiratoire, hôpital universitaire Karolinska, Stockholm, Suède 
10 Département de médecine respiratoire, Karolinska Institutet, Stockholm, Suède 
11 Département d’oto-rhino-laryngologie, hôpital universitaire, Sahlgrenska, Göteborg, Suède 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La rhinosinusite chronique (RSC) est associée à l’asthme, mais des études ont également montré une association avec la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [1, 2]. La RSC a un impact négatif prononcé sur la qualité de vie des personnes touchées [3]. Cependant, il n’existe actuellement aucune étude de grande envergure dans laquelle la BPCO est définie par la spirométrie après bronchodilatation.

Méthodes

Nous avons inclus en Suède des sujets âgés de 50 à 64 ans (48,6 % d’hommes, 50,4 % de personnes n’ayant jamais fumé) dans l’étude CArdioPulmonary bioImage Study (SCAPIS, n=30 154). Tous les sujets ont effectué une spirométrie. Les participants ont rempli un questionnaire sur la présence de symptômes respiratoires (des voies aériennes supérieures et inférieures) et les habitudes tabagiques. La BPCO a été définie par un VEMS/CVF post-bronchodilatateur<0,7 et la présence de symptômes respiratoires (toux, respiration sifflante et/ou dyspnée ; questionnaire) qui ont été enregistrés. Le diagnostic de RSC (également basé sur un questionnaire) comprend des symptômes d’obstruction nasale, d’écoulement nasal, de douleur et/ou de pression faciale, ainsi qu’une perte de l’odorat.

Résultats

La prévalence de la RCS dans l’ensemble de la population étudiée était de 5,6 %. Dans le groupe des personnes atteintes d’une BPCO induite par le tabac, la prévalence de la RSC était de 15,3 % et de 17,6 % dans le groupe des personnes atteintes d’une BPCO n’ayant jamais fumé.

Conclusion

La prévalence de la RSC était plus élevée chez les personnes atteintes de BPCO que dans la population générale. Les cliniciens doivent être conscients que le RSC est plus fréquent chez les personnes atteintes de BPCO et demander des antécédents respiratoires supérieurs au moment de la visite. D’autres études sont nécessaires dans ce domaine pour comprendre l’impact de la présence d’une RSC chez les personnes atteintes de BPCO.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 217-218 - janvier 2025 Regresar al número
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