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Apport de l’échographie thoracique dans les pneumopathies interstitielles diffuses, à propos de 27 cas - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.596 
S. Behbeh , K. Khalafat, A. Ketfi
 Service de pneumologie, phtisiologie et allergologie (SPPA), établissement public hospitalier de Rouiba, université Alger 1, Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’échographie thoracique est un outil non irradiant, peu coûteux, d’une sensibilité élevée dont les indications sont variées en pneumologie. Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) font partie de ces indications. Notre étude vise à identifier l’apport de cette technique dans la pathologie interstitielle diffuse sa sensibilité ainsi que la corrélation de ces résultats avec ceux de la tomodensitométrie haute résolution (TDM-HR).

Méthodes

Étude d’un groupe de 27 patients atteints de PID diagnostiqués de novembre 2023 à juin 2024. Chaque patient a bénéficié d’une TDM-HR et une échographie thoraciques concomitante, à l’aide d’un protocole simplifié d’exploration de 14 espaces intercostaux, d’un examen de la ligne pleurale et de son épaisseur afin de caractériser la sévérité de l’atteinte échographique thoracique et de la comparer avec le score scanographique.

Résultats

Il s’agit de 27 patients atteints de PID qui ont bénéficié d’une TDM-HR avec des coupes fines permettant une discussion multidisciplinaire. Les patterns scanographiques retrouvés sont : 05 cas de PIC certaine, 04 de PIC probable, un aspect indéterminé pour une PIC,02 PHS cellulaires, 07 PHS fibreuses, un aspect de sarcoïdose like, une pneumonie organisée, 05 cas de PINS et un cas de pneumopathie séquellaire post-COVID-19. Au terme d’une enquête étiologique et plusieurs discussions multidisciplinaires, les diagnostics retrouvés sont : 05 cas de FPI, un diagnostic de travail de FPI, 11 cas de PID-connectivites,09 cas de PHS, une sarcoïdose stade IV et une pneumonie post-COVID-19 séquellaire. L’étude échographique est réalisée en concomitance avec la TDM-HR à l’aide d’une sonde convexe, basse fréquence 2-5HZ d’un appareil Philips. La sévérité de l’atteinte échographique pulmonaire est évaluée par le score de LUS, le pourcentage d’irrégularité de la ligne pleurale et son épaisseur. Cette évaluation a été comparée au degré de sévérité scanographique utilisant le score de Warrick en collaboration avec nos radiologues. Les résultats retrouvés sont : un patient ayant un aspect échographique normal grade 0 (G0), 3 patients avec une atteinte légère (G1), 4 patients présentant une atteinte modérée (G2) et 19 patients avaient une atteinte échographique sévère grade 3 (G3), tous ces patients avaient un nombre total de lignes B supérieure à 30 (une moyenne de 50 lignes) avec un pourcentage de coalescence estimé à 32,6 %. L’irrégularité de la ligne pleurale est retrouvée chez 24 patients (un patient avec un grade G1,04 avec un grade G2 et 19 autres avec une atteinte grade G3) touchant 64,11 % des espaces intercostaux explorés avec une épaisseur élevée d’une moyenne estimée à 0,46cm. L’étude de la sévérité scanographique a permis de scorer les patients en trois groupes : 05 patients présentant une atteinte légère G1, 12 avec une atteinte modérée G2 et 10 autres avec une atteinte sévère. La comparaison des résultats des deux techniques révèle une concordance estimée à 63 % portée essentiellement sur les atteintes sévère (10 patients), les atteintes modérées (4 patients) et l’atteinte légère (3 patients). Trente-sept pour cent de discordances a été constaté au sein des atteintes modérées et sévères, où l’échographie avait scoré ces patients comme sévère tandis qu’ils avaient une atteinte modérée à la TDM. En observant et analysant les signes élémentaires de l’atteinte interstitielle de ce groupe, on a constaté que tous les patients ayant un score de Warrick G2 ; atteinte modérée avaient des bronchectasies de traction cette dernière n’est pas cotée par le score scannographie ce qui pourrait être à l’origine d’une sous-estimation du degré de sévérité par l’évaluation scanographique et surestimée par l’échographie qui se base sur la somme totale des lignes B.

Conclusion

Notre étude sur ce petit groupe de patients atteints de PID retrouve une corrélation satisfaisante entre les deux techniques d’imagerie. L’échographie thoracique est un outil prometteur dans la surveillance et la classification de sévérité des PID et mérite plus d’études afin de développer des scores spécifiques à cette pathologie en corrélation avec les données cliniques et fonctionnelles.

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Vol 17 - N° 1

P. 290-291 - janvier 2025 Regresar al número
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