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Profil épidémiologique et étiologique des pneumopathies interstitielles diffuse liées au connectivites au service de médecine interne du centre hospitalier de Dalal Jamm de Dakar d’avril 2021 à août 2023 à propos de 32 cas - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.598 
J. Sagne 1, , A. Fall 2, B. Fall 2, N. Diatta 1, Y. Dia 1
1 Service de pneumologie, centre hospitalier de Dalal Jamm, Dakar, Sénégal 
2 Service de médecine interne, centre hospitalier de Dalal Jamm, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) se caractérisent par une infiltration du parenchyme pulmonaire avec un certain degré d’inflammation et de fibrose. Les causes sont diverses et variées incluant les connectivites [1]. Notre étude avait pour objectif de déterminer le profil épidémiologique et étiologique des PID liées aux connectivites.

Méthodes

Étude rétrospective monocentrique basée sur une cohorte de 32 patients ayant une PID confirmée à la tomodensitométrie (TDM) thoracique liée à une connectivite suivis au service de Médecine interne du centre hospitalier de Dalal Jamm d’avril 2019 en octobre 2023.

Résultats

Sur une cohorte de 364 cas de connectivites, 32 avaient une PID liée à une connectivite soit 8,7 % des connectivites. Les PID secondaires à une myopathie auto-immune et à la polyarthrite rhumatoïde prénommaient avec chacune 37 %. La prévalence des PID était plus important dans le sous-groupe PID/SSc avec 50 % (n=10) suivi des PID/myopathie inflammatoire (42,8 %, n=28) puis des PID/polyarthrite rhumatoïde (5 % n=224). L’âge moyen de la population était de 43 ans, avec une prédominance féminine (un sex-ratio 0,24). Le tabagisme était retrouvé chez un patient PID/polyarthrite rhumatoïde, un antécédent de pneumopathie SARS-CoV-2 chez 3 patients. La PID a été diagnostiquée de la PID avant celle de la connectivite dans 15 % (n=5), 56 % (n=18) au cours du diagnostic de la connectivite surtout dans le sous-groupe PID/myopathie auto-immune (11/12), et 28 % (n=9) au cours du suivie de la connectivite dont 58 % des cas PID/polyarthrite rhumatoïde (n=7). La quasi-totalité des patients (84 % n=27) avait des symptômes respiratoires dominés par la dyspnée d’effort et la toux ; la présence de fins râles crépitant aux bases était retrouvée chez les 75 % des patients. Sur la TDM thoracique, l’aspect de PIC probable ou certaine avec présence de rayons de mail étaient retrouvé dans la moitié des cas (50 % : n=16) surtout dans le sous-groupe PID/polyarthrite rhumatoïde (66 % n=8), suivi de l’aspect de PINS (48 % : n=15) retrouvé dans 83 % des PID/myopathie auto-immune (n=10) ; 1 cas de pneumopathie organisée/syndrome des anti-synthétase. La PID était le plus souvent fibrosante (65 % n=21) surtout dans le sous-groupe PID/polyarthrite rhumatoïde et PID/sclérodermie systémique. La plupart des patients (92 % n=25) avait un retentissement fonctionnel respiratoire à type de troubles ventilatoire restrictif isolé 57 % : n=13, ou mixte 43 % : n=10, HTP était présent chez 3 patients dont 1 avec retentissement cardiaque droite.

Conclusion

Les PID constituent un élément important de la clinique des connectivites. Leur reconnaissance précoce dans le cours de la maladie est très importante car elles vont souvent conditionner le pronostic vital du patient [1].

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 291 - janvier 2025 Regresar al número
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