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Profil clinique, paraclinique et étiologique des pneumopathies infiltrantes diffuses chroniques - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.599 
L. Chakib , L. Ajdir, M. Ijim, O. Fikri, L. Amro
 Service de pneumologie, hôpital Arrazi, CHU Mohammed VI, Labo.LRMS, FMPM, UCA, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) chroniques est un groupe hétérogène de maladies caractérisées par une infiltration diffuse de l’interstitium pulmonaire qui posent un problème de diagnostic étiologique. La présentation clinique et radiologique contribue à l’orientation étiologique. Le but de notre travail est de décrire le profil radio-clinique et étiologique des PID.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à propos de 122 patients suivis pour PID au service de pneumologie de CHU de Marrakech durant la période de janvier 2023 au juillet 2024.

Résultats

Nous avons colligé 122 patients dont 68 femmes et 54 hommes. L’âge moyen était de 62±13 ans avec des extrêmes 41 à 87 ans. Trente patients (35 %) étaient tabagiques avec présence de comorbidités dans 51,4 % des cas. Le délai moyen de consultation était de 8 mois. La symptomatologie était dominée par la dyspnée d’effort dans 92 % des patients suivie par la toux sèche dans 67 % puis les signes extra-respiratoires (24 % des cas). L’examen physique a retrouvé des râles crépitants dans 60,8 % des cas et un hippocratisme digital dans 27 % des cas. La TDM thoracique a montré un aspect de rayon de miel (52 %), DDB de traction (54 %), épaississement septal (47 %), réticulations (40 %). La fibroscopie bronchique avec lavage bronchiolo-alveolaire a été faite dans 80 % des cas montrant une alvéolite lymphocytaire (24 % des cas) et neutrophilique (30 % des cas). La biopsie bronchique a été pratiquée chez 60 patients et a montré un remaniement inflammatoire chez 20 patients alors que 40 patients n’avaient pas d’épreuve anatomopathologique. Le bilan immunologique a été fait dans 100 % des cas et n’est revenu positif que dans 15 % des cas. L’enquête étiologique a conclu à une fibrose pulmonaire idiopathique dans 39 % des cas, sarcoïdose dans 23 % des cas, seize patients avaient une PID liée aux connectivites et 15 patients étaient diagnostiqués comme une pneumopathie d’hypersensibilité, neuf patients avaient une silicose, et 20 patients étaient des PID inclassables L’exploration fonctionnelle respiratoire faite dans 60 % des cas a révélé un trouble ventilatoire restrictif dans 86 % des cas avec une atteinte sévère de diffusion de monoxyde de carbone (DLCO) dans 45 % des patients. L’échographie cardiaque a révélé un aspect de cœur pulmonaire chronique dans 30 % des cas.

Conclusion

Les PID représentent un domaine important de la pathologie respiratoire, leur variabilité radio-clinique et la difficulté du diagnostic étiologique nécessite une collaboration entre pneumologue, radiologue et anatomopathologiste en réunion de concertation multidisciplinaire.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 292 - janvier 2025 Regresar al número
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  • Profil épidémiologique et étiologique des pneumopathies interstitielles diffuse liées au connectivites au service de médecine interne du centre hospitalier de Dalal Jamm de Dakar d’avril 2021 à août 2023 à propos de 32 cas
  • J. Sagne, A. Fall, B. Fall, N. Diatta, Y. Dia
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  • PID et comorbidités
  • S. Dakir, L. Romane, K. Mouatassim, M. Ijim, O. Fikri, L. Amro

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