Caractéristiques initiales des patients inclus dans FIBRONEER™-IPF, essai de phase III randomisé, contrôlé vs placebo de l’inhibiteur préférentiel PDE4B, nerandomilast, chez des patients atteints d’une FPI - 12/01/25
, V. Cottin 1, L. Richeldi 2, S. Assassi 3, A. Azuma 4, A.-M. Hoffmann-Vold 5, M. Kreuter 6, Y. Liu 7, T.M. Maher 8, J.M. Oldham 9, S. Stowasser 10, C. Valenzuela 11, M.S. Wijsenbeek 12, D.F. Zoz 7, F.J. Martinez 13Resumen |
Introduction |
Les traitements antifibrosants actuels (nintédanib et pirfénidone) de la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) ralentissent, mais n’empêchent pas ou n’arrêtent pas le déclin de la fonction pulmonaire. Le nerandomilast est un inhibiteur oral préférentiel de la phosphodiestérase 4B (PDE4B) en cours d’évaluation dans le traitement de la FPI. Dans une étude de phase II randomisée, le nerandomilast a empêché le déclin de la fonction respiratoire sur 12 semaines chez des patients atteints d’une FPI, indépendamment de l’utilisation ou non d’un traitement de fond antifibrosant. Une étude de phase III, FIBRONEER™-IPF (NCT05321069), évalue actuellement l’efficacité et la tolérance du nerandomilast chez des patients atteints d’une FPI, une étude sœur (FIBRONEERTM-ILD) étant en cours dans d’autres formes de fibrose pulmonaire progressive (FPP). Le recrutement dans FIBRONEER™-IPF est terminé, et nous rapportons ici les données démographiques et les caractéristiques cliniques initiales des patients inclus dans cet essai.
Méthodes |
FIBRONEER™-IPF est une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée vs placebo et multicentrique en cours dans 45 pays. Les patients âgés de≥40 ans, présentant un diagnostic de FPI, une capacité vitale forcée (CVF)≥45 % de la valeur théorique et une capacité de diffusion du monoxyde de carbone (DLCO)≥25 % de la valeur théorique ont été randomisés selon un rapport de 1/1/1 pour recevoir 9mg ou 18mg de nerandomilast ou un placebo deux fois par jour pendant au moins 52 semaines, avec une stratification selon l’utilisation d’un traitement de fond antifibrosant (nintédanib ou pirfénidone vs aucun). L’administration de prednisone ou équivalent jusqu’à un maximum de 15mg/j est autorisée. Le critère d’évaluation principal est la variation absolue de la CVF entre l’inclusion et la semaine 52.
Résultats |
Au total, 1720 patients ont été soumis aux procédures de sélection, 1177 ont été randomisés. L’âge moyen était de 70 ans et 83 % étaient de sexe masculin. La plupart des patients étaient blancs ou asiatiques, avec une proportion plus importante de patients blancs dans le groupe traité par antifibrosant. La valeur moyenne à l’inclusion de la CVF était égale à 78 % et la DL-CO à 51 % de la valeur théorique. En tout, 247 patients (21 %) étaient sous oxygénothérapie. Neuf cent quatorze patients (77,7 %) recevaient un traitement de fond antifibrosant à l’inclusion (536 [45,5 %] nintédanib, 378 [32,1 %] pirfénidone), et 263 (22,3 %) ne recevaient pas d’antifibrosant de fond. Les patients recevant un traitement de fond antifibrosant présentaient un délai médian plus long entre le diagnostic de FPI et l’entrée dans l’étude et ils avaient davantage tendance à être sous oxygénothérapie. Les caractéristiques initiales selon l’utilisation d’un traitement de fond antifibrosant sont présentées dans le Tableau 1.
Conclusion |
Le nerandomilast est le premier inhibiteur préférentiel de la PDE4B évalué dans des essais de phase III dans la FPI et la FPP. Les caractéristiques des patients inclus dans l’essai FIBRONEERTM-IPF sont représentatives de la population atteinte d’une FPI et sont cohérents avec celles des patients des autres essais de phase III.
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Vol 17 - N° 1
P. 295-297 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


