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Impact de la ventilation non invasive à domicile sur la qualité du sommeil des patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.631 
A. Younes , R. Gargouri, S. Abdenneji, H. Laajili, R. Khemakhem, N. Kallel, N. Moussa, H. Ayedi, S. Msaad, S. Kammoun
 Service de pneumo-allergologie, CHU Hedi-Chaker, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La mise en œuvre de la ventilation non invasive (VNI) pour les patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique (IRC) à domicile nécessite des ressources et des efforts considérables. Il est donc crucial de s’assurer que les bénéfices de la VNI se traduisent par des améliorations significatives de l’état clinique et de la qualité de vie des patients. Par conséquent, l’évaluation de l’impact de la VNI sur les patients atteints d’IRC implique l’évaluation de plusieurs paramètres, notamment la fonction pulmonaire, la qualité du sommeil, les gaz du sang artériel, les taux de réhospitalisation, les taux de survie et la tolérance au traitement. Une surveillance complète et un suivi régulier sont essentiels pour optimiser la thérapie par VNI et garantir des résultats favorables pour les patients atteints d’IRC.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude transversale comparative incluant des patients bénéficiant d’une ventilation mécanique à domicile suivis dans un service de pneumologie tunisien entre janvier 2022 et décembre 2023. Nous avons comparé la qualité du sommeil de deux groupes : G1 : patients avec une bonne adhérence à la VNI ; G2 : patients non conformes à la VNI. Notre objectif était d’évaluer l’impact de la bonne adhérence à la VNI sur la qualité du sommeil des patients souffrant d’insuffisance respiratoire.

Résultats

Nous avons inclus 150 patients, dont 66 femmes, avec un âge moyen de 66 ans. Parmi les indications de la VNI, 43 % des patients avaient une BPCO sans syndrome d’apnée du sommeil, 8 % un syndrome de chevauchement, 25 % un syndrome d’obésité-hypoventilation, 16 % une bronchiectasie et 6 % une maladie neuromusculaire. Le groupe 1 (G1) comprend les « patients conformes à la VNI » (n=130, 86 % des cas), tandis que le groupe 2 (G2) inclut les « non conformes » (n=20, 13,4 % des cas). Le sexe n’a pas eu d’influence sur la conformité. Trente-huit pour cent des patients du G1 avaient une mauvaise qualité du sommeil contre 50 % des patients du G2, avec un score d’Epworth supérieur à 9 chez 13,1 % des patients du G1 contre 35 % des patients du G2. Une mauvaise qualité du sommeil était plus fréquemment associée à une hypercapnie (paCO2moyenne=46cmH2O dans le G1 contre PaCO2 moyenne=51cmH2O dans le G2).

Conclusion

Globalement, les maladies respiratoires chroniques détériorent le sommeil, impactant le temps total de sommeil, l’efficacité du sommeil et l’architecture du sommeil. La ventilation non invasive nocturne peut restaurer la qualité du sommeil, comme documenté par la polysomnographie (PSG). Les bénéfices potentiels du contrôle de l’hypoventilation alvéolaire et de l’utilisation de la ventilation mécanique pour améliorer la qualité du sommeil, notamment dans les cas où un repos des muscles respiratoires est nécessaire, sont ainsi soulignés.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 307 - janvier 2025 Regresar al número
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