Télésurveillance de ventilation non invasive à domicile – horreur des alertes ? - 12/01/25
, A. Kaczmarska 2, D. Kaczmarska 2, S. Skoczyński 3, P. Bieleń 2, K. Przybyłowska 2, K. Mycroft 1, 2, P. Jankowski 2, A. Kania 4, S. Białka 5Resumen |
Introduction |
La télésurveillance semble être un outil très utile pour améliorer la qualité de ventilation à domicile. L’objectif de la télésurveillance est de détecter précocement les anomalies de ventilation et de les corriger rapidement. Pour ce faire, des seuils des alertes sont fixés. Une réponse appropriée à l’alerte permet de résoudre le problème et d’améliorer rapidement la qualité de la ventilation.
Méthodes |
Les auteurs ont mené l’étude observationnelle, prospective, multicentrique afin d’évaluer le nombre d’alertes survenues au cours du traitement. Deux groupes de patients ont été inclus : ceux ventilés depuis plus de 6 mois (groupe 1) et ceux débutant la ventilation non invasive (groupe 2). Des infirmières formées ont analysé les alertes tous les jours en dehors des week-ends et sont intervenues selon le protocole. Les seuils d’alerte ont été définis individuellement pour chaque patient. Le médecin pourrait modifier la valeur du seuil au cours du traitement. Le suivi a duré 6 mois.
Résultats |
Cent cinquante-deux patients (51 % d’hommes) ont été recrutés, l’âge moyen 64,5 (28–92) ans, l’IMC 31±9kg/m2. Vingt-deux patients (14 %) n’ont pas terminé l’étude. Soixante-dix-sept (51 %) BPCO, 26 (17 %) maladies restrictives (MR), 27 (18 %) syndrome obésité-hypoventilation (SOH), 21 (14 %) maladies neuromusculaires (NMD). Seuil moyenne pour l’observance était 7±1,8h, les fuites 23±13L/min, IAH 7,7±2,8. Seuls 18 % des patients n’ont pas reçu une seule alerte au cours du suivi. Plus de 10 alertes sont survenues chez 33 % des patients. Au cours des mois consécutifs, on a enregistré en moyenne 2,31, 1,79, 1,95, 1,96, 1,53 et 1,27 alertes par patient (p<0,05). La significative réduction du nombre d’alertes a été observée dans les deux groupes. Le nombre le plus élevé de tous les types d’alertes/patient/mois a été enregistré chez les patients SHO (3,4) et de NMD (3,3), et le plus faible chez les patients BPCO (1,9) et MR (1,5). Le nombre moyen d’alertes de l’observance/patient/mois résultant était de 0,67 dans l’ensemble du groupe. Une réduction statistiquement significative a été observée aux mois 4 et 5 par rapport au mois 1. La moyenne la plus élevée a été observée chez les patients NMD (0,83) et la plus basse chez les patients MR (0,16). Le nombre moyen d’alertes de fuite/patient/mois était de 0,45 dans l’ensemble du groupe. Il était le plus élevé chez les SHO (0,86) et le plus bas chez les BPCO (0,19). Le nombre moyen d’alertes d’IAH/patient/mois était de 0,4 dans l’ensemble du groupe. Il était le plus élevé chez les patients SHO (0,71) et le plus bas chez les patients BPCO (0,3). Une réduction statistiquement significative du nombre moyen d’alertes de suivi a été observée dans tous les groupes de diagnostic, à l’exception du NMD. Le nombre moyen d’alertes/patient/mois dues à l’absence de transmission de données était de 0,28 dans l’ensemble du groupe et n’a pas changé de manière significative.
Conclusion |
Le nombre d’alertes lors de la télésurveillance de patients ventilés de manière non invasive à domicile n’est pas élevé et diminue avec la durée du traitement. La fréquence du type d’alertes peut dépendre du type de maladie.
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Vol 17 - N° 1
P. 307-308 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


