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Insomnie chez les adultes tunisiens : impact et facteurs favorisants - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.644 
R. Khemakhem 1, , R. Gargouri 1, H. Abid 1, S. Badr 1, N. Kammoun 2, N. Kallel 1, N. Moussa 1, N. Bahloul 1, W. Feki 1, H. Ayadi 1, S. Msaed 1, S. Kammoun 1
1 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie 
2 Institut de santé et de sécurité au travail, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’insomnie est une plainte fréquente avec une prise en charge souvent complexe et pluridisciplinaire. La détermination de sa prévalence au sein de la population générale et de ses facteurs de risque pourrait contribuer à attirer l’attention du grand public et des acteurs de santé sur l’importance de cet enjeu, et motiver les programmes d’éducation sur l’hygiène du sommeil et du bien-être.

Objectifs

Mesurer la prévalence de l’insomnie chez des adultes tunisiens, déterminer son impact sur le bien-être général et identifier ses facteurs de risques.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude quantitative épidémiologique transversale en population générale, par un questionnaire en ligne incluant des adultes tunisiens résidents en Tunisie depuis au moins une année. Nous avons utilisé une série de scores d’autoévaluation incluant : l’indice de bien-être de l’Organisation mondiale de la santé (WHO-5), le score de somnolence d’Epworth, l’index de sévérité de l’insomnie (ISI) et le questionnaire sur la santé du patient (PHQ-9).

Résultats

L’étude a inclus 3074 tunisiens (âge moyen : 36,24±13,57 ans, sexe féminin : 63 %, marié 49 %, tabagique : 43 %, antécédents pathologiques :26 %). Soixante-six pour cent des sujets travaillaient (14,2 % non travailleurs et 19 % des étudiants). Parmi ces sujets, 19,3 % ont un travail de nuit. L’indice moyen de bien-être de l’OMS était à 65 (extrêmes entre 20 et 120). Trente pour cent des tunisiens interrogés avaient une insomnie. Nous avons trouvé une association significative entre l’insomnie et l’IMC (p=0,004), le statut martial (p=0,03) le tabagisme (p=0,004), la consommation des repas copieux (p<10–3) et l’utilisation des traitements antalgiques, hypnotiques ou tranquillisants de façon chronique (p<10–3) ainsi que les antécédents psychiatriques (p<10–3). Concernant l’utilisation des réseaux sociaux, nous avons noté que la durée d’utilisation journalière d’internet est associée à une fréquence plus élevée des troubles du sommeil à type d’insomnie (p<10–3). Ces sujets souffrant d’insomnie ont tendance à avoir une SDE (59,7 %, p<10–3), une dépression sévère (PHQ-9 score20 : 93 %, p<10–3) et un retentissement non négligeable sur la qualité de vie (WHO-5 score5 : 94,4 %, p<10–3).

Conclusion

L’insomnie est parmi les troubles du sommeil les plus fréquents au sein de la population tunisienne avec un impact important sur la qualité de vie. Des mesures de lutte contre les facteurs de risque de ces troubles paraient nécessaires.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 313 - janvier 2025 Regresar al número
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