Impact d’une discussion en équipe multidisciplinaire sur la fibrose pulmonaire génétique - 12/01/25
On behalf of Respifil and OrphaLung
Resumen |
Introduction |
Environ 30 % des personnes diagnostiquées avec une fibrose pulmonaire familiale (FPF) présentent un variant génétique pathogène, principalement dans les gènes liés aux télomères ou au surfactant. Nous avons créé une discussion multidisciplinaire génétique (geneMDD) pour améliorer la prise en charge des FPF, mais l’impact de l’analyse génétique et de la geneMDD restait à démontrer. Cette étude visait à évaluer prospectivement l’impact du geneMDD sur le diagnostic et le traitement des patients discutés en geneMDD.
Méthodes |
Dans cette étude prospective, nous avons inclus tous les patients discutés en geneMDD du 1er septembre 2022 au 29 février 2024. À chaque réunion, l’impact de la réunion a été spécifiquement évalué sur la conclusion génétique, le diagnostic pulmonaire et le traitement.
Résultats |
Au total, 115 patients ont été inclus, dont 107 avec une analyse génétique disponible. Avant la geneMDD, des variants rares ont été détectées chez 82 des 107 patients, parmi lesquelles 65 variants étaient classées comme pathogènes/probablement pathogènes. Après la geneMDD, 2 variants (3 %) ont été reclassées comme variant de signification incertaine (VSI) (n=1) ou bénin (n=1). Parmi les 17 variants initialement classées VSI, 2 (11,8 %) ont été reclassées comme probablement pathogènes/pathogènes. Le diagnostic pulmonaire a été confirmé pour tous les patients, les fibroses pulmonaires inclassables étant les plus fréquentes, (n=38, 33,0 %). Un changement de traitement a été proposé pour 30 patients. Les facteurs associés à une proposition de changement thérapeutique étaient le diagnostic pulmonaire (53 % des patients dont le traitement a été modifié présentaient une fibrose pulmonaire inclassable) et la présence d’un variant pathogène/probablement pathogène (TRG ou SRG). Un séquençage génomique actuellement possible dans le cadre du PFMG 2025 après une première analyse génétique négative et discussion en geneMDD. Le séquençage génomique complet n’a pas permis de mettre en évidence de variant probablement pathogènes/pathogènes pour les 4 premières familles analysées.
Conclusions |
Bien que des données supplémentaires soient nécessaires, cette étude suggère que le geneMDD et l’analyse génétique influence fortement le traitement des patients atteints de FPF.
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Vol 17 - N° 1
P. 35-36 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


