Asthme et pollution de l’air en Afrique : résultats préliminaires du projet qualité de l’air et qualité de vie des asthmatiques (AirQali-4-AsmAfri : projet A4A) à Cotonou - 12/01/25
, U. Patinvoh 1, M. Migan 3, 4, A.P. Wachinou 1, A. Verdin 3, F. Sagbo 4, N. Verbrugge 6, F. Cazier 5, D. Courcot 3, F. Bokossa 7, N. Marilleau 8, M. Agbayazon 7, B. Cachon 4, C. Atindehou 4, A. Garcia 2, G. Agodokpessi 1, R. Lalou 2Resumen |
Introduction |
La pollution de l’air est un facteur de risque important pour la santé, et les enfants asthmatiques sont les plus exposés à ses effets sur la santé. Le projet AÀ se propose d’examiner la relation entre la pollution de l’air et l’asthme à Cotonou.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude de cohorte observationnelle ; avec recueil de données médicales, environnementales et comportementales auprès d’adolescents (10–15 ans) recensés dans les collèges de la ville. Les cas présomptifs d’asthme ont été identifiés grâce au questionnaire ISAAC complété par une spirométrie avec bronchorevesrsibilité pour confirmer l’asthme. La caractérisation des polluants au niveau communautaire, a été faite par le biais des capteurs de polluants particulaires et gazeux et par la mesure de l’exposition individuelle aux polluants (NO2, PM10, PM2,5, O3) à l’aide d’appareils portatif MQair embarqués dans les sacs à dos. Les niveaux de pollution relevés ont été comparés aux seuils de l’OMS.
Résultats |
Sur 4661 adolescents provenant de 25 collèges, 42,6 % ont présenté des symptômes évocateurs d’asthme dans les 12 mois précédant l’enquête ; 830 (17,8 %) ont été classés asthmatiques après spirométrie et 720 ont accepté d’intégrer la cohorte A4A. La Fig. 1 ci-dessus montre la répartition des cas suivant les collèges. La fréquence de l’asthme varie entre 5,2 % et 25,4 %, avec une répartition géographique assez nette entre le nord et le sud de la ville (voir Fig. 1). L’asthme semble plus fréquent dans les collèges privés (19,8 %) que dans les collèges publiques (17 %). Les niveaux de concentration mensuelle au niveau des 45 capteurs placés dans les collèges, dépassent, les seuils pour les PM2,5 et les PM10. Ces niveaux de pollution particulaire varient fortement en fonction des mois.
Conclusion |
L’asthme est fréquent chez les adolescents à Cotonou, Les niveaux de concentration mensuelle au niveau des capteurs semblent indiquer une dégradation de la qualité de l’air. La poursuite des investigations cliniques et immunologiques dans ce projet nous permettra de mieux comprendre les interactions entre asthme et la pollution, et de vérifier l’existence possible d’un phénotype asthme-pollution.
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Vol 17 - N° 1
P. 68 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


