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Le fardeau des troubles anxiodépressifs sur le parcours de l’asthme : étude prospective à propos de 183 cas - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.157 
K. Gacem , K. Khalafat, M. Gharnaouat, A. Ketfi
 Service de pneumophtisiologie et allergologie, Hôpital de Rouiba, Rouiba, Algérie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’asthme était autrefois considéré comme un problème psychologique « asthme nervosa ». Des recherches récentes montrent que le lien entre le psychisme et l’asthme est important, et que la prise en charge de l’asthme doit inclure la dimension psychologique.

Méthodes

Étude transversale descriptive à visée analytique sur un an. Cent quatre-vingt-trois patients asthmatiques ont été inclus. Le contrôle de l’asthme a été évalué par le questionnaire ACT. Le dépistage des troubles anxiodépressifs a été réalisé à l’aide du questionnaire HAD, la qualité de vie a été évaluée selon le Mini-AQLQ.

Résultats

L’âge moyen de nos patients était de 55,04 ans, avec un sex-ratio H/F de 0,65, 27,9 % de nos patients présentaient des troubles anxiodépressifs. Parmi ces patients, 92 % souffraient d’anxiété,12 % souffraient de dépression et 44 % souffraient d’une association anxiété–dépression. Les patients asthmatiques souffrant de troubles mentaux sont plus susceptibles d’avoir un asthme sévère. Cette différence est statistiquement significative (p=0,0016). Au total, 70 % des patients avec des troubles anxiodépressifs présentent un asthme sévère. Aucun patient avec des troubles anxiodépressifs ne présente un asthme léger. L’impact des troubles anxiodépressifs sur le contrôle de l’asthme n’est pas statistiquement significatif. Parmi les patients sans troubles anxiodépressifs, 68,2 % ont un asthme non contrôlé. Parmi les patients avec des troubles anxiodépressifs, 31,8 % ont un asthme non contrôlé. Au total, 86 % des patients suivis pour troubles anxiodépressifs ont une qualité de vie diminuée et 14% d’entre eux ont une qualité de vie normale (p=0,001). Parmi les patients souffrant de troubles anxiodépressifs, 76 % ont présenté au moins une exacerbation d’asthme, contre 24 % des patients qui n’en ont présenté aucune (p=0,03).

Conclusion

Le dépistage et le traitement des troubles anxiodépressifs s’imposent comme une priorité chez les asthmatiques, compte tenu de leur prévalence élevée, de leur impact négatif sur la qualité de vie et de leur lien avec l’exacerbation de l’asthme.

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Vol 17 - N° 1

P. 79 - janvier 2025 Regresar al número
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