Analyse des facteurs associés à une culture positive à Mycobacterium tuberculosis à 2 mois de traitement par antibiothérapie - 12/01/25
, M. Kerjouan 1, S. Jouneau 1, P. Tattevin 2, C. Ricordel 1, N. De Castro 3Résumé |
Introduction |
La tuberculose est la maladie infectieuse causant le plus de décès dans le monde. Le traitement standard d’une tuberculose pulmonaire repose sur un traitement par antibiothérapie pendant 6 mois. Le statut positif de la culture d’un prélèvement respiratoire à la recherche de Mycobacterium tuberculosis à 2 mois de traitement (M2) est le facteur prédictif d’échec de traitement ou de rechute le plus reconnu. Le but de notre étude est d’analyser les facteurs associés à une culture BK restant positive à M2 dans une population de tuberculoses traitées en France.
Méthodes |
Nous avons analysé les données des patients inclus dans l’étude randomisée multicentrique française FAST-TB qui avaient une culture contributive à M2. Les patients ont été classés en culture positive ou négative à M2.
Résultats |
Deux cent trois patients ont été inclus dans l’étude FAST-TB, parmi lesquels 177 sont venus à la consultation à M2 et 104 ont eu une culture contributive à M2, dont 82 une culture négative et 22 une culture positive. Nous avons retrouvé une association significative entre la persistance de la toux et des expectorations durant le suivi sous traitement et la positivité des cultures à M2. Il y a significativement plus de toux à M4 dans le groupe culture positive (71 % vs 36 %, p=0,006) (Figure 1), significativement plus d’expectorations à M1 (84 % vs 50 %, p=0,009), à M2 (65 % vs 37 %, p=0,042) et à M4 (43 % vs 17 %, p=0,018). Enfin, on observe numériquement plus de cavernes (82 % vs 66 %, p=0,15) et d’atteintes parenchymateuses bilatérales (59 % vs 45 %, p=0,24) dans le groupe culture positive à M2.
Conclusion |
Il semble important de contrôler la négativité des cultures des prélèvements respiratoires à M2 chez les patients en cours de traitement pour leur tuberculose, surtout en cas de symptômes respiratoires prolongés. La persistance des symptômes respiratoires durant le traitement pourrait faire partie des critères faisant discuter une éventuelle prolongation de la bithérapie de 3 mois supplémentaire.
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Vol 17 - N° 1
P. 197-198 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


