La fibrose pulmonaire idiopathique : à propos de 63 cas - 12/01/25
, S. Aalil, A. Marrakchi Benjaafar, M. Karhate Andaloussi, M. Serraj, B. Amara, M. El Biaze, M.C. Benjelloun, L. SenhajiResumen |
Introduction |
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie respiratoire appartenant à la famille des pneumopathies interstitielles diffuse (PID). Cliniquement, elle se manifeste par une toux et une dyspnée d’installation progressive et radiologiquement, c’est la TDM thoracique qui permet retenir le diagnostic. C’est une pathologie chronique et progressive évoluant vers l’insuffisance respiratoire terminale sur un intervalle de temps variable pouvant aller de plusieurs mois à plusieurs années.
Méthodes |
Notre étude est une étude rétrospective des patients pour fibrose pulmonaire idiopathique, suivis au sein du service de pneumologie du CHU Hassan II de Fès de 2016 à février 2024.
Résultats |
Soixante-trois cas ont été colligés. La moyenne d’âge était de 67,7 ans avec un sex-ratio de 1F/9H, 59 % des patients étaient tabagiques et 44 % avaient une exposition environnementale. Les maîtres symptômes étaient la toux chez 90 % des patients et la dyspnée chez 95 % des cas. À l’examen clinique, des râles crépitants ont été retrouvés chez 95 % avec un hippocratisme digital chez 38 % des patients. À la TDM thoracique, 62 % des patients avaient un pattern de PIC certaine et 33 % une PIC indéterminée. Sur le plan fonctionnel, les explorations fonctionnelles respiratoires ont révélé un trouble ventilatoire restrictif dans 83,6 % des cas (51 cas), et lors du test de marche de 6minutes, une désaturation a été observée chez 53 des participants. Tous les dossiers ont été discutés en discussion multidisciplinaire avant de retenir ce diagnostic de FPI. Sur le plan thérapeutique, seul 30 % des patients ont pris un traitement anti-fibrosant, le reste des patients n’avaient pas les moyens ni la couverture sociale pour se le permettre. L’évolution a été marquée par la progression de 27 % des malades vers une insuffisance respiratoire chronique et malheureusement le décès de 24 % des patients.
Conclusion |
La FPI est une pathologie certes rare mais grave engageant le pronostic fonctionnel et vital d’où l’intérêt d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge adéquate permettant d’améliorer la qualité de vie et de prolonger la survie.
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Vol 17 - N° 1
P. 287 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


