Atteinte des petites voies aériennes au cours des pneumopathies infiltrantes diffuses - 12/01/25
, K. Echi, R. Cheour, A. Hedhli, S. Cheikhrouhou, Y. Ouahchi, M. Mjid, S. Toujani, B. DhahriResumen |
Introduction |
Les pneumopathies interstitielles diffuses (PID) sont un groupe hétérogène de maladies caractérisées par une atteinte de l’interstitium pulmonaire. Les petites voies aériennes sont touchées de manière significative. L’identification précoce des anomalies au niveau des petites voies aériennes, grâce à des méthodes fonctionnelles et radiologiques, permet de mieux comprendre le retentissement respiratoire des PID et optimiser la prise en charge des patients.
Méthodes |
Étude rétrospective comparative comportant 42 patients suivis pour PID entre 2021 et 2024 au service de pneumologie de l’hôpital la Rabta, sans trouble ventilatoire restrictif. Les patients ont été divisés en 2 groupes en fonction de la valeur du débit expiratoire maximal à 25 % de la capacité vitale forcée (DEM25). Le 1er groupe (G1) : DEM25<70 %, comportant 28 malades, et le 2e groupe (G2) : DEM25>=70 % comportant 14 malades.
Résultats |
Les 2 groupes étaient homogènes avec un âge moyen de 71±9 ans (G1) et 67±15 ans (G2) et absence de prédominance de sexe (sex-ratio G1 : 1,1 ; G2 : 1,3). Il n y’avait pas de différences en termes de comorbidités cardiovasculaires (p=1), respiratoires (p=0,7) et d’exposition particulière (p=0,2). La symptomatologie était dominée, dans les deux groupes, par la toux (p=0,8), la dyspnée (0,5) et la douleur thoracique (0,8) sans différence significative. Le principal pattern radiologique était l’Usual Interstitial Pneumonia (UIP) (G1 : 55 % G2 : 44 % ; p=0,3). L’atteinte radiologique était bilatérale avec une atteinte sous pleurale et un gradient apico-basal sans différence significative. La diffusion pulmonaire du monoxyde de carbone (DLCO) et la distance de marche à 6minutes (DM6) étaient comparables entre les 2 groupes (p=0,2 ; 0,6). La PaO2 moyenne était de 70±11mmHg pour les patients de G1 et de 72±12mmHg pour les patients de G2 (p=0,7). Les patients ayant une hypoxémie sévère avec une PaO2<60mmHg était comparable entre les 2 groupes (p=0,7). Tous les patients étaient hospitalisés pour exacerbation aiguë de PID (p=1) avec un nombre d’hospitalisations de 2,9±1 pour G1 et 2,6±1,6 pour G2 (p=0,7) et une durée de séjour de 11±4jours G1 vs 10±7jours G2 (p=0,8).
Conclusion |
Les résultats de cette étude n’ont pas révélé de différence significative dans l’atteinte des petites voies aériennes chez les patients atteints de PID. Malgré l’intérêt croissant pour ce sujet, nos données suggèrent que l’atteinte des petites voies aériennes n’est pas un facteur prédominant dans l’évolution des PID. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer d’autres mécanismes potentiels impliqués dans ces pathologies.
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Vol 17 - N° 1
P. 289 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


